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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 15:24

LA HAVANE : RAUL CASTRO SOULIGNE COMBIEN IL EST IMPORTANT D'AGIR POUR FAIRE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

 

La Havane, 21 juin (ACN) - Raul Castro Ruz, Président des Conseils d’Etat et des Ministres de Cuba, a lancé, jeudi dernier un appel d’alerte sur le danger que représente le changement climatique pour les pays insulaires.

      Au cours de son intervention à la réunion de plus haut niveau de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable Rio+20, Raul a déclaré que l’augmentation de la température globale représente un danger, en premier lieu, pour l’existence physique de ces nations.
    Le président cubain a affirmé que les considérations du Commandant en Chef Fidel Castro sur les conséquences du changement climatique, prononcées il y a vingt ans, n’ont rien perdu de leur actualité.
     Même si, à cette époque, ses propos avaient pu sembler alarmistes, il est clair qu’aujourd’hui, le danger d’extinction de la race humaine est une réalité irréfutable, a affirmé Raul en faisant allusion au discours prononcé, en 1992, en ce même endroit, par le leader de la Révolution cubaine.
      L’incapacité de transformer des modèles insoutenables de production et de consommation est un attentat contre les équilibres écologiques et contre la régénération des mécanismes naturels qui régissent les formes de vie de notre planète, a affirmé Raul.
      Il a ajouté qu’actuellement, le rythme d’extinction d’espèces vivantes est cent fois plus rapide des que celui qu’indiquent les registres de fossiles. Plus de cinq millions d’hectares de bois disparaissent chaque année et plus de 60% des écosystèmes sont dégradés.
     Il a souligné que ce sont les pays les plus vulnérables qui paient les conséquences du changement climatique, en raison des inégalités créées par le système économique global, et il a dénoncé qu’en ces vingt dernières années au cours desquelles ont éclaté des guerres de nouveau type centrées sur la recherche de nouvelles sources d’énergie, s’observe une véritable carence d’une volonté politique des nations les plus industrialisées d’agir contre ce phénomène.
     Raul s’est référé à l’ampleur excessive des dépenses militaires mondiales qui pousse les pays menacés sur le chemin de la course aux armements.
     Le dirigeant cubain a lancé un appel à la recherche collective de solutions et il a demandé aux gouvernements des pays les plus industrialisés qui agissent de cette manière de ne pas tomber dans l’erreur de croire qu’ils pourrons continuer à vivre un peu plus longtemps sur le dos des plus pauvres.
     Terminons-en avec le pillage et avec la guerre, avançons en direction du désarmement et détruisons les armes nucléaires, nous avons besoin d’un changement transcendantal, a-t-il déclaré.
    Il n’y a qu’une alternative, celle de construire des sociétés plus justes et d’établir des mécanismes internationaux plus équitables, fondés sur le respect du droit de tous. Cuba demande que le bon sens et l’intelligence humaine s’imposent sur la barbarie, a conclu Raul.

Publié sur le site: http://www.cubainfo.ain.cu/2012/0623Raul-souligne.htm 


Merci à mon ami Jacques Tourtaux qui a reproduit cette intervention du Président Cubain sur son site : http://jacques.tourtaux.over-blog.com. Et merci Jacques pour l'énorme travail que tu fais quotidiennement pour extraire de l'énorme masse d'informations qui sont publiées quotidiennement les données essentielles qui sont utiles à tous.

 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 10:24

A l’ONU, Cuba lance un avertissement

sur l’existence de menaces globales.

 

La Havane, 4 juin (ACN) - A la tribune de l’ONU, Cuba a indiqué qu’actuellement, les principales menaces globales contre la sécurité humaine sont la course aux armements, le danger d’une guerre nucléaire, le changement climatique et la persistance d’un ordre économique injuste et inopérant. 
  
     On ne peut pas parler de sécurité humaine sans développement durable ou sans sécurité alimentaire et énergétique, a affirmé la première secrétaire de la mission permanente de l’île  auprès de cet organisme international, Nadieska Navarro, devant son Assemblée Générale.


      Elle a expliqué que le réchauffement global, l’élévation du niveau des mers, l’épuisement des réserves de combustibles fossiles et l’utilisation irrationnelle des ressources en eau et en énergie doivent être considérés comme des menaces très graves.


        On ne peut pas non plus parler de sécurité humaine tant que l’on ne parvient pas à mettre en place un accord de désarmement nucléaire et que les grandes puissances continuent de faire des dépenses bien supérieures pour produire des armes que pour sauver des vies, a déclaré Navarro au siège de l’ONU dans des propos cités par l’agence Prensa Latina.


         Elle a plaidé pour que soit mis fin à la sélectivité, à la partialité et aux politiques de deux poids, deux mesures en matière de droits humains et pour que soient reconnus les droits économiques, sociaux et culturels ainsi que le droit au développement, comme étant des points prioritaires pour les pays du Sud.


          La déléguée cubaine a averti que le processus d’adoption du concept de sécurité humaine doit se réaliser ouvertement et en toute transparence dans le cadre de l’Assemblée Générale de l’ONU, sans impositions ni précipitation inutile.


         Le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale et la non ingérence dans les affaires internes d’autres pays sont des éléments qui doivent être présent dans la définition. Il en est de même pour la non utilisation de la force et l’exclusion de nouvelles obligations juridiques pour les états, a-t-elle ajouté.


           Elle a également dit qu’il fallait reconnaître que les conditions politiques, économiques, sociales et culturelles varient d’un pays à l’autre et que c’est à chacun d’entre eux de concevoir et de formuler des réponses en accord avec leur situation concrète.


       Ces déclarations on été prononcées, lundi dernier,  devant le principal organe de l’ONU, au moment de l’analyse d’un rapport élaboré par Ban Ki-moon, secrétaire général de l’organisme mondial, sur les consultations qu’il a réalisé en vue de la définition du concept de sécurité humaine.

 

http://www.cubainfo.ain.cu/2012/0611Cuba-lance.htm

 

Article repris du blog de Jacques Tourtaux:  link  (jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com)

 


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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 16:30

 

abstention.jpg

Le paysage politique en France commence à ressembler furieusement à celui que connaissent les USA. Dans ce pays, l'immense majorité des travailleurs, des pauvres se désintéresse des élections. Seules les classes moyennes et les riches participent aux élections. Il s'agit d'un véritable système électoral censitaire.

Chez nous non plus les élus ne représentent plus le peuple. Ce sont les partis politiques qui font les élections, avec en arrière plan des flots d'argent, comme aux USA, même si c'est moins voyant.   Dès qu'un groupe, pardon, un parti  l'emporte sur un autre on crie victoire, alors que les différences portant sur de nombre de voix est minime. On emploie même le mot raz-de-marée pour 3b 4% d'écart! Le ridicule ne tue plus.

Que devient le contenu du mot démocratie dans ce contexte?

Le rôle du suffrage universel et une conception progressiste de la démocratie est à inventer.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 14:36
Au premier abord, cette information m'a complètement surpris. Mais l'expérience, m'a montré que les informations diffusées par le journaliste et activiste Thierry Meyssan, sont toujours très pertinentes, et l'extrême gravité de ce qui est dit, puisqu'il s'agit ni plus ni moins que du déclenchement d'une nouvelle guerre pour faire main basse sur les richesses du Proche Orient et qu'un conflit d'envergure mondiale peut en découler, je pense qu'il faut diffuser massivement cette information, tout en souhaitant qu'elle ne se vérifie pas. Malheureusement, toutes les informations en provenance de Russie, de Chine, de différentes autres sources, montrent que les préparation d'une agression de la part des Etats-Unis et de l'OTAN, contre la Syrie et de la volonté de ne pas rester les bras croisés de la part de la Chine et de la Russie. 
Nous serons sans doute très vite fixé, car les évènements se bousculent.

Si ces prévisions se confirment, il faut nous préparer à entrer en lutte pour éviter le pire.

 

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L’OTAN prépare une vaste opération d’intoxication
par Thierry Meyssan
Des États membres de l’OTAN et du CCG préparent un coup d’État et un génocide sectaire en Syrie. Si vous voulez vous opposer à ces crimes, agissez dès maintenant : faites circuler cet article sur le Net et alertez vos élus.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 10 juin 2012

     Dans quelques jours, peut-être dès vendredi 15 juin à midi, les Syriens qui voudront regarder les chaînes nationales verront celles-ci remplacées sur leurs écrans par des télévisions créées par la CIA. Des images réalisées en studio montreront des massacres imputés au gouvernement, des manifestations populaires, des ministres et des généraux donnant leur démission, le président el-Assad prenant la fuite, les rebelles se rassemblant au cœur des grandes villes, et un nouveau gouvernement s’installant au palais présidentiel.
Cette opération, directement pilotée depuis Washington par Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale des États-Unis, vise à démoraliser les Syriens et à permettre un coup d’État. L’OTAN, qui se heurte au double veto de la Russie et de la Chine, parviendrait ainsi à conquérir la Syrie sans avoir à l’attaquer illégalement. Quel que soit le jugement que l’on porte sur les événements actuels en Syrie, un coup d’État mettrait fin à tout espoir de démocratisation.
     Très officiellement, la Ligue arabe a demandé aux opérateurs satellitaires Arabsat et Nilesat de cesser la retransmission des médias syriens, publics et privés (Syria TV, Al-Ekbariya, Ad-Dounia, Cham TV etc.). Il existe un précédent, puisque la Ligue avait déjà œuvré à la censure de la télévision libyenne pour empêcher les dirigeants de la Jamahiriya de communiquer avec leur peuple. Il n’y a pas de réseau hertzien en Syrie où les télévisions sont exclusivement captées par satellite. Mais cette coupure ne laissera pas les écrans noirs.
     En effet, cette décision publique n’est que la partie émergée de l’iceberg. Selon nos informations plusieurs réunions internationales ont été organisées cette semaine pour coordonner l’opération d’intoxication. Les deux premières, d’ordre technique, se sont tenues à Doha (Qatar), la troisième, politique, s’est tenue à Riyad (Arabie saoudite).
     Une première réunion a rassemblé les officiers de guerre psychologique « embedded » dans quelques chaînes satellitaires, dont Al-Arabiya, Al-Jazeera, BBC, CNN, Fox, France 24, Future TV, MTV — On sait que depuis 1998 des officiers de l’United States Army’s Psychological Operations Unit (PSYOP) ont été incorporés dans la rédaction de CNN ; depuis, cette pratique a été étendue par l’OTAN à d’autres stations stratégiques—. Ils ont rédigé à l’avance de fausses informations, selon un « storytelling » élaboré par l’équipe de Ben Rhodes à la Maison-Blanche. Une procédure de validation réciproque a été mise au point, chaque média devant citer les mensonges des autres pour les rendre crédibles aux yeux des téléspectateurs. Les participants ont également décidé de ne pas uniquement réquisitionner les chaînes de la CIA pour la Syrie et le Liban (Barada, Future TV, MTV, Orient News, Syria Chaab, Syria Alghad), mais aussi une quarantaine de chaînes religieuses wahhabites qui appelleront au massacre confessionnel au cri de « Les chrétiens à Beyrouth, les alaouites au tombeau ! »
     Le second meeting réunissait des ingénieurs et des réalisateurs pour planifier la fabrication d’images de fiction, mêlant une partie en studio à ciel ouvert et une partie d’images de synthèse. Des studios ont été aménagés durant les dernières semaines en Arabie saoudite pour reconstituer les deux palais présidentiels syriens et les principales places de Damas, Alep et Homs. Il existait déjà des studios de ce type à Doha, mais ils étaient insuffisants.
      La troisième réunion regroupait le général James B. Smith, ambassadeur des États-Unis, un représentant du Royaume-Uni, et le prince Bandar Bin Sultan (que le président George Bush père désignait comme son fils adoptif, au point que la presse états-unienne l’a surnommé « Bandar Bush »). Il s’agissait de coordonner l’action des médias et celle de « l’Armée syrienne libre » dont les mercenaires du prince Bandar forment le gros des effectifs.
     L’opération qui était en gestation depuis des mois a été précipitée par le Conseil de sécurité nationale des États-Unis après que le président Poutine ait notifié à la Maison-Blanche que la Russie s’opposerait par la force à toute intervention militaire illégale de l’OTAN en Syrie.
     Cette opération comprend deux volets simultanés : d’une part déverser de fausses informations et d’autre part censurer toute possibilité d’y répondre.
      Le fait d’interdire des TV satellitaires pour conduire une guerre n’est pas nouveau. Ainsi, sous la pression d’Israël, les États-Unis et l’Union européenne ont successivement interdit des chaînes libanaise, palestiniennes, irakiennes, libyennes, et iraniennes. Aucune censure n’a été effectuée envers des chaînes satellitaires provenant d’autres régions du monde.
     La diffusion de fausses nouvelles, n’est pas non plus une première. Cependant, quatre pas significatifs ont été franchis dans l’art de la propagande au cours de la dernière décennie.
• En 1994, une station de musique pop, la Radio libre des Mille Collines (RTML) a donné le signal du génocide rwandais en appelant à « Tuer les cafards !  ».
• En 2001, l’OTAN a utilisé des médias pour imposer une interprétation des attentats du 11-Septembre et justifier les attaques de l’Afghanistan et de l’Irak. À l’époque déjà, c’est Ben Rhodes qui avait été chargé par l’administration Bush de rédiger le rapport de la Commission Kean/Hamilton sur les attentats.
• En 2002, la CIA a utilisé cinq chaînes, Televen, Globovision, Meridiano, ValeTV et CMT, pour faire accroire que des manifestations monstres avaient contraint le président élu du Venezuela, Hugo Chavez, à démissionner, alors qu’il venait d’être victime d’un coup d’État militaire.
• En 2011, France 24 faisait de facto office de ministère de l’Information du Conseil national libyen, avec qui il était lié par contrat. Lors de la bataille de Tripoli, l’OTAN a fait réaliser en studio et diffuser par Al-Jazeera et Al-Arabiya des images des rebelles libyens entrant sur la place centrale de la capitale, alors qu’ils étaient encore loin de la ville, de sorte que les habitants, persuadés que la guerre était perdue, cessèrent toute résistance.
      Désormais, des médias ne se contentent plus de soutenir la guerre, ils la font.
     Ce dispositif viole des principes de base du droit international, à commencer par l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme relatif au fait « de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Surtout, il viole les résolutions de l’Assemblée générale des Nations-Unies, adoptées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour prévenir les guerres. Les résolutions 110, 381 et 819 interdisent « les obstacles au libre-échange des informations et des idées » (en l’occurrence la coupures des chaînes syriennes) et «  la propagande de nature à provoquer ou encourager toute menace à la paix, rupture de la paix, ou tout acte d’agression ». En droit, la propagande de guerre est un crime contre la paix, le plus grave des crimes, puisqu’il rend possible les crimes de guerre et les génocides.
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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 08:31

Institut G. Roussy

L'INSTITUT GUSTAVE ROUSSY DE VILLEJUIF

 

L'équipe du site de la Chaine d'information Libanaise Al Manar publie un:

Rapport accablant : 3 médecins sur 4

refusent la chimio pour eux-mêmes
(Mon commentaire est à la suite)

 

     "Un grand manque de confiance est aussi évident parmi les médecins. Les enquêtes et les questionnaires montrent que trois docteurs sur quatre (75 pour cent) refusent toute chimiothérapie sur eux-mêmes en cas de cancer en raison de son inefficacité sur la maladie et de ses effets dévastateurs sur la totalité de l'organisme humain. 

Voici ce que de nombreux médecins et scientifiques

ont à dire à propos de la chimiothérapie :


- "La majorité des patients atteints de cancer dans ce pays meurent à cause de la chimiothérapie, qui ne soigne ni les cancers du sein, ni ceux du côlon ou des poumons. Cela été consigné depuis plus de dix ans. Néanmoins les docteurs continuent à utiliser la chimiothérapie pour combattre ces tumeurs." (Allen Lewin, MD, UCSF, "The Healing of Cancer", Marcus Books, 1990)
- "Le Dr Hardin Jones, conférencier à l'université de Californie, après avoir analysé pendant de nombreuses décennies les statistiques de survie au cancer, est parvenu à cette conclusion : " ... Quand ils ne sont pas traités, les patients ne vont pas plus mal, ils vont même mieux." Les conclusions déstabilisantes du Dr Jones n'ont jamais été réfutées". (Walter Last, "The Ecologist", vol. 28, n°2, Mars-avril 1998.)

- "De nombreux oncologues recommandent la chimiothérapie pour presque tous les types de cancer, avec une foi qui n'est même pas ébranlée par des échecs presque constants."
(Albert Braverman, MD, "Medical Oncology in the 90s", Lancet, 1991, vol. 337, p. 901)

- "Après tout, et pour une majorité bouleversante de cas, il n'y a aucune preuve que la chimiothérapie prolonge les attentes de survie. Et c'est le grand mensonge de cette thérapie, qu'il y a une corrélation entre la réduction des tumeurs et le prolongement de la vie du patient." (Philip Day, "Cancer : Why we're still dying to know the truth", Credence Publications, 2000)

- "Plusieurs scientifiques à plein temps au Centre du Cancer Mac Gill ont envoyé à 118 docteurs, tous experts du cancer du poumon, un questionnaire pour déterminer le niveau de confiance qu'ils avaient dans les thérapies qu'ils appliquaient; on leur a demandé d'imaginer qu'ils avaient eux-mêmes contracté la maladie et laquelle des six thérapies expérimentales actuelles ils choisiraient.
79 médecins ont répondu, 64 d'entre eux ont dit qu'ils ne consentiraient pas à subir un traitement contenant du cis-platine - un des médicaments chimiothérapeutiques communs, tandis que 58 sur 79 croient que toutes les thérapies expérimentales ci-dessus ne sont pas acceptables en raison de leur inefficacité et du niveau élevé de toxicité de la chimiothérapie." (Philip Day, "Cancer : Why we're still dying to know the truth", Credence Publications, 2000)

- "Le docteur Ulrich Abel, un épidémiologiste allemand de la Clinique des tumeurs de Heidelberg-Mannheim, a étudié et analysé de manière exhaustive les principales études et expérimentations cliniques effectuées sur la chimiothérapie: " ... Il la décrit comme désolante du point de vue scientifique et maintient qu'au moins 80% des chimiothérapies administrées dans le monde sont sans valeur. Mais, même s'il n'y a pas de preuve scientifique, quelle qu'elle soit, que la chimiothérapie marche, ni les docteurs ni les patients ne sont préparés à l'abandonner."  (Lancet, Aug. 10, 1991)

- "Selon les associations médicales, les effets secondaires notoires et dangereux des médicaments sont devenus la quatrième cause principale de mortalité après l'infarctus, le cancer et l'apoplexie."  (Journal of The American Medical Association, april 15, 1998)

Source: A partir de Curenaturalicancro Sites web  link

 

 

 

 .... et voici ce que j'en dit!


Je ne sais pas si ce sondage reflète la position de l'ensemble du corps médical, mais il est parfaitement clair qu'avec la chimiothérapie, nous sommes dans le même marketing qu'avec n'importe quel médicament. Pour l'industrie pharmaceutique, il faut vendre, vendre encore vendre toujours et vendre n'importe quoi pourvu que ça fasse rentrer de l'argent - des milliards - dans les caisses. La chimiothérapie anticancéreuse n'est pas en soi - comme tout médicament - à condamner sans appel! Elle peut être la meilleure ou le pire des moyens.
Sarkozy a présidé à la mise en place du 2ème plan de lutte contre le cancer, qui démarre en  2010. Son contenu scientifique consiste à mettre en place une "cancérologie personnalisée". L'idée est très à la mode, on ne parle que de ça!

Mais de quoi s'agit il? Tout simplement, et en gros,  à partir de l'étude du génome et des caractéristiques bio-moléculaire du cancer de proposer une thérapeutique adaptée à chaque malade. Pour ceux qui ont pensé que personnalisé voulait dire adapté à une personne singulière avec son vécu, son passé, son hérédité, ses habitudes de vie  etc, bref sa personnalité, ben, c'est pas ça.
Il faut savoir donc qu'on va étudier les cancers selon des caractéristiques bio-moléculiare, qu'on va procéder à des classifications - comme pour les groupes sanguins ou tissulaires - qu'on réalisera des médicaments en génie génétique "personnalisés" et ensuite que ces médicaments serons utilisés en fonction de la "personnalité" de chaque cancer, c'est à dire de ses caractéristiques moléculaires. Bien entendu, il n'est pas question de faire un médicament pour chaque malade mais une gamme de produits correspondants aux cas les plus fréquents.  Nous sommes partis pour 100 ans avec à la clé beaucoup beaucoup de fric pour l'industrie pharmaceutique qui s'est engouffrée tambour battant dans le créneau.
 Alexender EgermontOui, mais pourquoi je raconte tout ça? En premier lieu parce que il faut savoir à quelle sauce on veut nous accommoder, mais surtout parce que les tenants de cette orientation tirent à boulets rouges .... sur la chimiothérapie qualifiée par directeur du plus grand centre anti cancéreux de France, Alexender Egermont (ci-contre) l'Institut Gustave Roussy, de thérapeutique médiévale!
 

 

 

Et à mon humble avis ils vont se planter comme ils se sont planté pour la chimiothérapie qui s'est généralisée, il faut le rappeler,  seulement à partir des années 70.
 

 

La vraie solution est la PREVENTION. En effet, un cancer a une vie cachée de 8 ans en moyenne. Durant cette longue période, l'embryon de cancer est très vulnérable, un rien peut le faire capoter. TOUS les spécialistes admettent cette réalité, mais très peu d'entre eux préconisent une politique de prévention. Pourtant, elle est facile à mettre en oeuvre. Nous savons que la courbe d'incidence du cancer démarre vers 40 ans, donc qu'un futur cancer s'installe vers 32 ans. L'étude SUVIMAX a montré qu'une simple complémentation en vitamines et sels minéraux suffisait à faire baisser cette incidence de cancers d'environ 30%. Cette étude a duré 8 ans.  Aucune conséquence en politique de santé publique n'a été tirée
Bien entendu, l'industrie pharmaceutique ne veut pas en entendre parler: on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. Le corps médical est sous la coupe des "grands patrons" qui font la pluie et le beau temps et qui sont grassement rémunérés par cette industrie (cherchez sur internet, vous verrez que la plupart de ces grands patrons émargent d'une façon ou d'une autre à un laboratoire). Et la majorité des médecins de base suivent sans broncher! Et malheur à ceux qui pensent le contraire et qui contestent chimiothérapie ou vaccins ou antibiothérapie. (Je précise que pour ces thérapeutiques - comme pour toutes les thérapeutiques, ce qui compte est de la façon dont elles sont utilisées, selon l'adage: de Claude Bernard: "rien n'est poison, tout est poison, c'est la dose qui fait le poison")

 

Je dois ajouter, car cela correspond à ma pratique et à des études réelles faites par quelques services spécialisés, de nombreux produits qualifiés de complémentaires ou alternatifs sont efficaces, mais interdits et pourchassés par les autorités aux ordres de l'industrie pharmaceutique.


Pour en savoir plus, sur la prévention des cancers, vous pouvez consulter  le site gernez.asso.fr


Il ne faut pas oublier dans cette affaire que seule la pression des personnes concernées, c'est à dire de nous tous, fera plier ce système.
 

 

Docteur Jacques Lacaze
Diplômé de cancérologie

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 06:49

Présidents US 

Une  brochette représentative d'élus .... grâce aux milliards de "généreux donateurs".

 

Depuis des semaines - et à chaque élection - nous entendons seriner à la radio, à la télé, dans les médias:


"Voter:

- c'est élire celui qui me représentera pendant 5 ans,

- c'est élire celui qui votera les lois en mon nom,

- pour ne laisser personne décider à ma place!"

 

 Il suffit d'écrire ces mots noir sur blanc et de s'y attarder pour mesurer la supercherie de ce type de démocratie qu'on appelle représentative! 

 

En réalité, voter, c'est avant tout, élire celui qui décidera à ma place!


L'exemple des USA démontre combien nous sommes avec ce mode de représentation face à un détournement du suffrage universel. J'ai entendu il y a quelques jours une correspondante de télé déclarer, à propos des élections étatsuniennes, à peu prêt ceci: "Barak Obama a lever beaucoup plus d'argent que son futur concurrent "républicain"c'est l'assurance de gagner les élections.

 

Jacques lacaze

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 07:38
Guerre VietNam 1
"N'EFFACEZ PAS
NOS TRACES"
Cet article doit être lu, diffusé, étudié. Il montre comment le pouvoir étatsunien a agi et continue d'agir. Ce qui est dit et expliqué par Jean Bricmont, c'est la réalité d'une politique au service du grand capital, du profit à tout prix: intervenir partout où il y a de "l'argent à faire" pour une toute petite caste de super milliardaires qui n'ont jamais hésité devant les guerres, les massacres, l'exploitation jusqu'à la mort des populations, leur extermination.
Mon honneur - et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux - et l'honneur d'une génération qui a été très active dès le milieu des années 60 et en mai-juin 68, est d'avoir sur les marchés, à la porte des usines, dans les quartiers ... apporté en diffusant les documents mêmes que nous envoyaient les combattants du Sud et du Nord Vietnam, la vérité sur cette guerre. Et il faut le dire et le proclamer, CONTRE LA GAUCHE institutionnelle.
Je partage le cri  de la chanteuse Dominique Grange: "n'effacez pas nos traces!" C'est toute une génération qui n'a pas supporté ces crimes horribles, qui s'est levée et qui a combattu. Et nous fûmes nombreux à poursuivre le combat contre l'impérialisme contre le pouvoir gaulliste "de chômage et de misère" en oeuvrant à la rencontre, à l'entraide entre le grand mouvement de révolte des étudiants et la plus grande grève de masse de notre histoire.
N'effacez pas nos traces, n'oublions pas la fantastique guerre et l'historique victoire du Peuple du VietNam contre la plus puissante armada militaire qui ait jamais été lancée contre un petit pays dans ces années 60 et 70. Rgardez ces photos sur lesquelles nous avons pleuré de rage en diffusant "Le courrier du VietNam" imprimé à Hanoï sous les bombes et le napalm.
Jacques Lacaze
IN MEMORIAM

Jean BRICMONT

 

      Cette année nous ne commémorerons pas le 50ème anniversaire d’un événement qui n’existe pas, du moins dans la conscience collective de l’Occident, ce que Noam Chomsky appelle l’invasion américaine du Sud Vietnam [1]. Pourtant c’est bien en 1962 que les États-Unis ont commencé à bombarder le Sud Vietnam pour tenter de sauver un gouvernement sud-vietnamien installé par eux après la défaite de Diên Biên Phù et les accords de Genève de 1954, qui avaient mis fin à la partie française de la guerre. Le président américain Eisenhower avait refusé à cette époque que soient organisées les élections prévues dans ces accords, élections qui devaient mener à la réunification du Sud et du Nord du pays, pensant que Ho Chi Minh les gagnerait. En 1962, ce gouvernement sud-vietnamien était devenu totalement impopulaire et risquait de s’effondrer face à une insurrection interne.

      Ce qu’on appelle dans l’histoire officielle la guerre du Vietnam n’a commencé qu’en 1964-1965, avec l’incident du Golfe du Tonkin et le début des bombardements sur le Nord Vietnam. Mais faire commencer la guerre à cette date permet d’entretenir le mythe américain d’une « défense » du Sud Vietnam par rapport au Nord, et de faire l’impasse sur le refus des élections après 1954, et l’envoi de l’US Air Force bombarder le sud à partir de 1962.

      L’expression « invasion américaine du Sud Vietnam » est calquée sur celle d’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique en 1979, celle-ci étant, de façon analogue, intervenue pour sauver un gouvernement afghan qu’elle avait contribué à mettre en place. La comparaison est injuste pour l’URSS (pays limitrophe de l’Afghanistan et non pas éloigné de milliers de kilomètres, comme l’était le Vietnam pour les États-Unis), mais, même ainsi, l’expression « invasion américaine du Sud Vietnam » est impensable, inaudible dans notre société, y compris, la plupart du temps, dans les mouvements pacifistes.

 

Guerre VietNam 3Pourtant cette intervention en 1962 est bien à l’origine d’une des plus grandes tragédies du 20ème siècle et la pire d’après 1945, trois pays dévastés pour des décennies (Vietnam, Cambodge, Laos) et des millions de morts- même si personne ne sait au juste combien. Les Américains appliquaient, en matière de body count, la mere gook rule (la règle des simples bougnoules) : si c’est mort et si c’est jaune, c’est un Vietcong, c’est-à-dire un guérillero communiste. Cette façon de compter avait l’avantage de minimiser le nombre de morts civils.

      À l’égard des Vietnamiens, il n’y a aucun devoir de mémoire. Aucune loi n’interdit le révisionnisme massif qui règne dans notre culture par rapport à ce non-événement. On ne construit pas de musées et on n’élève pas de statues pour les morts et les blessés de ce conflit. On ne crée de chaires universitaires pour étudier cette tragédie. Des gens qui ont participé à ces massacres ou qui en font régulièrement l’apologie sont reçus dans toutes les chancelleries du monde sans qu’aucune accusation de « complicité » ou de « complaisance » ne soit lancée.

      Aucune « leçon de l’histoire » n’est tirée de la guerre du Vietnam. Les leçons de l’histoire vont toujours dans le même sens : Munich, Munich, Munich. La faiblesse des démocraties face au totalitarisme et allons-y, la fleur au fusil, ou plutôt, envoyons bombardiers et drones contre les pays dirigés par les « nouveaux Hitler » arrêter un « nouvel holocauste », la Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie ou l’Iran demain. Même d’un point de vue historique, le récit sur Munich est faux, mais laissons cela de côté. L’astuce de « Munich », c’est de permettre à la gauche et à l’extrême-gauche de se rallier à la bannière étoilée au nom de l’anti-fascisme.

      Pire, les tragédies qui ont accompagné la fin de cette guerre de trente ans (1945-1975), les boat people et les Khmers rouges, ont immédiatement été utilisées en Occident, surtout par des « intellectuels de gauche », pour donner naissance et justifier la politique d’ingérence, alors que c’est précisément l’ingérence constante des États-Unis dans les affaires intérieures du Vietnam qui était la source de ces tragédies.

 

      Si des « leçons de l’histoire » devaient être tirées de la guerre du Vietnam, elles iraient toutes dans le « mauvais » sens, celui de la paix, du désarmement, d’un effort de modestie en Occident par rapport à la Russie, la Chine, Cuba, l’Iran, la Syrie ou le Venezuela. L’exact opposé des « leçons » tirées de Munich et de l’holocauste.


Guerre VietNam 2      Les Vietnamiens n’étaient pas victimes de « domination symbolique » ou de « haine », mais de bombardements massifs. Il ne se voyaient d’ailleurs pas comme des victimes, mais comme les acteurs de leur propre destin. Ils étaient dirigés par l’un des plus grands génies politiques de tous les temps, Ho Chi Minh, accompagné d’un génie militaire, Giap. Ils ne se battaient pas pour la démocratie, mais pour l’indépendance nationale, notion périmée dans notre monde « globalisé ». Et ce combat, ils l’ont mené contre des démocraties, la France et les États-Unis.  (Ci contre: le départ "glorieux" de l'armée étatsunnienne!)

      Pourtant, les Vietnamiens ne haïssaient pas nos « valeurs » (mot à vrai dire inusité à l’époque), ni l’Occident, ni la science, ni la rationalité, ni la modernité ; ils voulaient simplement en partager les fruits. Ils n’étaient pas particulièrement religieux et ne raisonnaient pas en terme d’identité, mais de classe. Ils faisaient sans arrêt la distinction entre le peuple américain et ses dirigeants. Cette distinction était peut-être simpliste, mais elle a permis de séparer en Amérique même les dirigeants d’une partie de leur population.

      Les Vietnamiens n’ont reçu aucune réparation pour les souffrances qui leur ont été infligées. Aucune excuse ne leur a jamais été faite. Ils n’en ont d’ailleurs jamais demandé : leur victoire leur suffisait. Ils n’ont pas exigé qu’une cour pénale internationale juge leurs agresseurs. Ils ont tout juste demandé que les « blessures de la guerres soient soignées », ce qui, bien sûr, leur a été refusé avec mépris. Comme disait le président américain Carter, futur prix Nobel de la paix, « les destructions furent mutuelles ». En effet : environs 50.000 morts d’un côté, plusieurs millions de l’autre.

        Ils sont passés d’une forme de socialisme à une forme de capitalisme, causant ainsi des révisions déchirantes chez certains de leurs supporters occidentaux ; mais en Asie, capitalisme et communisme sont des pseudonymes. Les véritables noms sont : indépendance nationale, développement, rattrapage (et bientôt dépassement) de l’Occident.

On leur a reproché de vouloir rééduquer leurs ennemis capturés, ces aviateurs venus de loin bombarder une population dont ils pensaient qu’elle était sans défense. C’était peut-être naïf, mais était-ce pire que de les assassiner sans jugement ou de les enfermer à Guantanamo ?

      Ils faisaient face à une barbarie sans nom mais, quels que soient les problèmes, ils demandaient toujours qu’on y trouve une solution politique et négociée, mots que nos défenseurs actuels des droits de l’homme ne peuvent pas entendre.

      Leur combat a été important dans le principal mouvement d’émancipation du 20ème siècle, la décolonisation.

     Il a aussi été une sorte de mission civilisatrice à l’envers, en faisant prendre conscience à une partie de la jeunesse occidentale de l’extraordinaire violence de nos démocraties dans leurs rapports avec le reste du monde. En se battant pour leur indépendance nationale, les Vietnamiens ont combattu pour l’humanité entière.

      Après 1968, cette prise de conscience a peu à peu disparu, dissoute dans l’idéologie des droits de l’homme, dans le subjectivisme et le postmodernisme, et dans l’incessant conflit des identités.

      A l’heure où notre politique d’ingérence se trouve dans l’impasse, et où on bat le tambour contre l’Iran et la Syrie, il serait peut-être utile de se souvenir de cette décision fatidique de 1962, mélange d’arrogance impériale et de croyance en la toute-puissance de la technologie, et qui devait plonger le Sud-Est de l’Asie dans l’horreur. Peut-on aussi dire, face aux guerres non défensives, « plus jamais cela » ?

Jean Bricmont  22 Mai 2012

[1] Noam Chomsky, 1984, celui d’Orwell et le nôtre, http://christophe.deleuze.free.fr/D/1984.html Original : Invasion Newspeak : U.S. & USSR, FAIR décembre 1989, http://www.fair.org/index.php?page=1524.

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 09:18

     Le dernier livre d'Alain Badiou (à lire absolument!) est intitulé: "Sarkozy: pire que prévu! Les autres le pire est à prévoir!"

     Il n'a pas fallu longtemps pour que cette prévision soit vérifiée. Déjà la social démocratie rénovée version Mélenchon, alliée à la direction du PCF est à la manoeuvre.

 

      Le pire du pire est à prévoir à Hénin-Beaumont. Qui tient la barre et fait la politique du grand capital dans le Nord-Pas-de-Calais sinon le PS, avec des hommes liges comme Jean Pierre Kucheida? Qui a la projet de faire une Europôle autour de Lens sans la moindre consultation de la population pour, je cite "remplacer le pays noir - cher au coeur du peuple - de France par un pays vert hérité de Jean Sans-Terre?" Et je n'invente rien, ça été dit par le Président du Conseil Régional, le socialiste Daniel Percheron!

       Que risque Mélenchon à Hénin? Outre le ridicule, celui de brouiller totalement la réalité aux yeux des travailleurs. C'est la rançon d'une politique basée sur l'électoralisme dont la seule ambition est de faire pression sur un PS qui possède désormais la totalité des leviers du pouvoir: de Pascal Lamy à la tête de l'OMC, en passant par le sénat, la quasi totalité des régions, la majorité des grandes villes etc...

      Cessons de faire rêver les citoyens de ce pays à des lendemains qui chantent derrière le PS et son clone le PG! Il temps de prendre en main son destin, d'inventer les solutions, pour la santé (prévention) pour l'habitat, pour l'éducation, pour l'aménagement du territoire et l'agriculture. Bref, pour tous les domaines de notre vie!

 

Docteur Jacques Lacaze

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 17:53

alba

 

Laisse moi une petite lumière, s’il te plait ...

 

Apprendre à lire et à écrire, ça s’appelle justice pour les pauvres …

 

Une nouvelle politique devrait partir de la revalorisation de la vie elle-même …

 

 


Haïti, l’appel du lambi et les voix ignorées de la reconstruction

http://www.youtube.com/watch?v=wheGQKGVoe8 


 

http://www.oregand.ca/veille/2012/01/deux-ans-apres-haiti-lappel-du-lambi.html

  

 

 

On attend toujours ce qu’a promis la "communauté internationale" d’aider et appuyer Haïti, que le financement arrive vraiment à Haïti car les gens vivent toujours sous des tentes de fortune. La population haïtienne, pour celui qui ne la connaîtrait pas, ce sont des personnes merveilleuses, qui ont le désir d’étudier, de savoir. Lorsqu’il y a une lumière électrique à un endroit, même à 1heure du matin, on trouve des jeunes en train d’étudier, car ils n’ont pas de lumière …

 

Docteur Carlos Guillen

Médecin cubain en Haïti

 

***

 

Le monde est en train de perdre le sens de la honte, devant les ambitions matérielles. Si nous continuons comme ça, nous allons tout perdre, car on ne le remarque pas seulement au niveau de la médecine mais aussi au niveau politique. Le monde souffre, nous sommes en train de détruire la planète et il faut la voir comme une seule maison.

 

Docteur Jorge Carr Gonzalez,

Vice coordinateur de l’assistance médicale en Haïti.

 

 

***

 

Le moindre petit chefaillon

de troisième catégorie

du fonds Monétaire

International ou de

la Banque Mondiale 

dispose de

plus de pouvoir

que le Président Préval,

même s’il n’a jamais

été élu par le moindre

vote du peuple haïtien.

 

Plus qu’au vote, le pouvoir

est au veto. Le veto

contre toute réforme :

 

Chaque fois que

le Président

ou un de ses ministres,

sollicite des crédits

internationaux pour

donner du pain

aux affamés,

du savoir aux analphabètes

ou de la terre aux paysans,

il n’obtient

aucune réponse

ou alors

ce type d’injonction :

 

Récitez bien la leçon !

 

Et comme

le gouvernement haïtien

rechigne à apprendre

qu’il faut démanteler

les quelques

services publics

qui subsistent,

les derniers

pauvres remparts

d’un des peuples les plus

désemparés au monde,

les professeurs déclarent

le candidat

non admissible à l’examen.

 

Grâce aux bons services

de ces philanthropes

internationaux,

le tremblement de terre

a anéanti un peuple anéanti.

 

Eduardo Galeano

Ecrivain uruguayen

 

 

***

 

Haïti n’a rien,

pas même une grue et

montre éloquemment

au monde entier

où mènera notre actuel

fascisme économique

qui ne veut rien tolérer,

ni services publics,

ni classe moyenne

entre opulence dorée

et misère générale.

 

Lyonel Trouillot

Ecrivain haïtien

 

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 09:27

Andre-Gernez-2008.jpgLa publication médicale sur internet, Docbuz du 20 mai 2012, publie l'article ci dessous. D'expérience - j'ai exercé la médecine générale durant 20 ans, et j'ai pris en charge des centaines de personnes frappées par un cancer - je sais que ce genre de d'information est très stressant. Mais il est indispensable de la donner, pour les raisons développées dans l'article.

J'en ajouterais bien sur une supplémentaire: à savoir que depuis plus de 40 ans le Docteur André Gerneé (ci contre) a établi qu'il était possible de mettre en place une politique générale de prévention des cancers. La lecture de la presse médicale, ne peut que montrer combien cette idée est réaliste et peut être mise en place rapidement. Les opposants sont en premier lieu l'immense complexe médico industriel qui gagne des milliards sur la santé des populations victimes de cette maladie.

Voir les articles de ce blog consacrés à cette question et le site: http://www.gernez.asso.fr/

Docteur Jacques Lacaze

Pour sauver 1 vie, les programmes de dépistage du cancer  du sein en massacre 10 !

 

     Le programme de détection du cancer du sein n’est plus justifié parce qu’il provoque trop de séquelles chez des femmes qui n’auraient jamais déclaré de cancer clinique. La balance bénéfice/risque des mammographies de dépistage penche par conséquent trop du côté des risques pour qu’il soit maintenu. C’est en substance ce qu’explique dans un ouvrage, Mammography screening: truth, lies and controversy (Mammographies de détection: vérité, mensonges et controverse aux Editions Radcliffe Publishing), le Pr Peter Gøtzsche, directeur du groupe indépendant Cochrane (Nordic Cochrane Collaboration) qui analyse les données des essais cliniques de détection des cancers du sein depuis plus de 10 ans.

     Dire que les mammographies de dépistage réduisent la mortalité du cancer du sein de 30 % est un mensonge selon Peter Gøtzsche. Car si le dépistage sauve effectivement une vie pour chaque 2000 femmes qui subissent une mammographie de dépistage, dans le même temps, parmi ces 2000 femmes, elle en massacre aussi 10 qui subiront injustement les affres du traitement. Car explique le Pr Peter Gøtzsche chez ces 10 femmes/2000, les cellules cancéreuses détectées auraient pu disparaitrent d’elles-même ou ne jamais progresser vers un cancer. Ces femmes vont pourtant subir une excérèse et 6 d’entre elles subiront même l’ablation inutile d’un sein. Sans compter la radiothérapie, les chimiothérapies et l’ensemble des répercutions physiques et psychologiques provoquées par le diagnostic et le traitement. (ajoutons, qu'en plus ce comportement fausse les statistiques en faisant croire qu'on guérit beaucoup plus de cancers qu'en réalité. J. L. )

    Les données dont disposent dorénavant les scientifiques démontrent que la mammographie de dépistage ne peut plus être considérée comme un outil de santé publique de dépistage du cancer du sein : ”Je pense que le moment est venu de se rendre compte que les programmes de dépistage du cancer du sein ne sont plus justifiés » et « je recommande aux femmes de rien faire de particulier sinon consulter leur médecin si elles ont elles-même constaté quelque chose » ajoute encore le Pr Gøtzsche.

      Le livre du Pr Gøtzsche  est publié en Angleterre. Une commission de scientifiques et de statisticiens a été nommée et va se réunir pour analyser l’ensemble des données collectées par le Pr Gøtzsche  et vérifier ses conclusions (investigation of the data).

    Actuellement en Angleterre comme en France ou dans de nombreux autres pays, un programme de dépistage existe et persiste malgré le manque de preuves scientifiques formelles de leur utilité. D’ailleurs, le National Health Service anglais s’est toujours opposé aux études concluant à l’inefficacité de ces programmes de détections, clamant qu’en Angleterre, le dépistage réduit la mortalité de 35%, un chiffre justement nié par le Pr Gøtzsche.

     Car le dépistage du cancer du sein est dorénavant une grosse entreprise qui possède ses lobbys et fait vivre des milliers de médecins, infirmières, chirurgiens, scientifiques à la recherche de bourses comme de nombreuses associations pas toujours caritatives. Nombreux sont ceux qui ont un intérêt financier à ce que le programme de dépistage continu assène encore le Pr Gøtzsche, comparant les défenseurs du dépistage à des fanatiques religieux dont l’attitude hostile bloque les progrès scientifiques.

      Pour Gøtzsche, certains des essais cliniques montrant un bénéfice du dépistage étaient biaisés ou mal faits ; il cite l’exemple d’un essai où la cause du décès d’une patiente était validé seulement après que les scientifiques aient eu connaissance de l’existence ou non d’un dépistage chez la femme décédée.

     De plus un cancer sur trois diagnostiqué par le dépistage est un mauvais diagnostic. Actuellement la mortalité par cancer du sein a chuté reconnaît Gøtzsche  mais ce progrès est lié à de meilleurs traitements et au fait que les femmes sont plus sensibilisées, n’hésitant plus à aller se faire examiner par leur médecin. D’ailleurs la moitié des cancers du sein sont diagnostiqués en dehors de tout programme de dépistage.

     Les informations délivrées aux femmes par le NHS anglais a été très critiqué car le bénéfice potentiel du dépistage était survalorisé et les risques potentiels niés. Une polémique identique est née récemment en France après la publication du livre de Rachel Campergue No Mammo ? (Max Milo).

     “Ceux qui aiment les femmes et les femmes elle-mêmes ne doivent plus accepter la désinformation permanente à laquelle elles sont exposées » écrit Gøtzsche dans son ouvrage, “Le déni collectif et la manipulation des données, par exemple concernant les surdioagnostics ou la faiblesse des bénéfices, si tant est qu’il y en ait un, est peut-être le plus grand scandale sanitaire que nous n’ayons jamais connu».

     “Des centaines de millions de femmes ont été séduites par l’idée d’un dépistage sans être averties qu’il pouvait leur porter préjudice. Cette violation de leur droits de l’être humain est la principle raison pour laquelle nous avons mené tant de recherches sur les programmes de mammographies de dépistage et finalement écrit ce livre” conclu le Pr Gøtzsche.

     En France, une approche similaire à celle du HNS est toujours de mise. La HAS recommande toujours un dépistage du cancer du sein par mammographie tous les deux ans.

Source : - Cancer du sein : le dépistage critiqué. Le Point.fr – Publié le 05/10/2011  

- Le dépistage du cancer du sein par mammographie dans la population générale HAS Mars 1999

- Breast cancer screening cannot be justified, says researcher The Guardian, Monday 23 January 2012

Article publié le: 24 janvier 2012 - Auteur: La Rédaction

Mots clés: Cancer du sein, dépistage du cancer du sein, lies and controversy, mammographie, mammographie de dépistage, Mammography screening: truth, no mammo, Peter Gøtzsche, prévention du cancer du sein, programme de dépistage du cancer du sein, Rachel Campergue

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