Jacques Tourtaux publie sur son blog ( link) cette importante information sur l'exposition à l'amiante des artisans. Cette information a été rendue publique par le site Futura Sciences, consultable sur: link.
"Une étude nationale sur l’exposition à l’amiante des artisans retraités, qui est en cours, vient de livrer ses premiers résultats. Dans sept régions françaises, il s’avère que 65 % des personnes de cette catégorie socioprofessionnelle ont été concernés par les fibres toxiques et durant, en moyenne, 25 ans et demi. Les plus exposés sont les maçons et les garagistes…"
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Je lance encore une fois un appel, sans revenir sur le fond du problème qui est bien connu, en particulier l'écrasante responsabilité du patronat qui a sacrifié la vie de centaines de milliers de travailleurs et d'usagers pour réaliser ses profits. La question étant: ou il est - et étais - possible d'éviter techniquement la contamination par ces fibres et pourquoi cela n'a t il pas été mis en place; ou cela n'était pas possible et pourquoi on a laissé ce patronat continuer à assassiner à petit feu.
Face à ce problème, les pouvoirs publics s'occupent très mollement de diagnostic et d'indemnisation. La responsabilité des patrons est très rarement évoquée en France. Le patronat tente d'avoir la peau de la magistrate qui enquête sur ce dossier. De leur coté syndicats et associations font ce qu'ils peuvent pour que les victimes soient reconnues, que la faute inexcusable des entreprises soit sanctionnée et qu'une indemnisation intervienne.
Mais, on sais de source sure que 100 000 personnes décéderont suite à la contamination dont elles ont été victime, dans les années qui viennent, et que fait on pour ces personnes, RIEN, strictement rien.
Pourtant, mettre en place une politique de prévention est possible. Je me bat sur l'objectif d'une prévention générale des cancers depuis des décennies. Il suffirait de mettre en place un protocole simple à utiliser, en informer le public pour que les personnes exposées puissent y accéder.
Une nouvelle fois, une bouteille à la mer, et si des bonnes volontés se font connaître nous pourrons démarrer ...
Docteur Jacques Lacaze
