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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 08:11

Moulinier.jpg

 

 

    Le Docteur Didier Moulinier dénonce depuis des décennies d'une façon conséquente l'industrie pharmaceutique, la fraction du corps médical à la botte de cette industrie, mais aussi les politiques complices et les journalistes complaisants  ... pour ne pas dire plus.
Il paie très cher son engagement puisque l'Ordre des médecins le poursuit depuis des années. Saluons au passage la lutte qu'il mène devant ces attaques.

   Mais rappelons aussi que l'Ordre des médecins a été créé par le gouvernement de Vichy durant l'occupation allemande, gouvernement qui a tenté de mettre le corps médical français sous la dominiqtion allemande. Rappelons encore que l'Ordre a parait il été dissous à la Libération, puis recréé avec le même président que durant la guerre et les mêmes prérogatives. En particulier la loi qui donne à cet organisme le statut de service public est une loi vichiste non abrogée.

      Voir le texte de ma propre plaidoirie lorsque je suis passé devant la justice d'exception qui régit le fonctionnement de l'Ordre  avec son parfum profondément autoritaire:  MEMOIRE PRESENTE DEVANT L'ORDRE REGIONAL DES MEDECINS

     Il est très important de lire l'article du Docteur Moulinier intitulé donc: REVOLTONS NOUS!

      Il dénonce preuves irréfutables à l'appui l'incroyable scandale du traitement de l'hépatite C à 56 000 € pour douze semaines soit: 666 € le comprmimé. Vous avez bien lu: 56 000 € ! Mais pas de vraies preuves concernant l'inocuité et l'efficacité. 

Pour lire l'article  cliquez sur: link

Puis il faut se reporter sur le blog de Didier Moulinier aux détails du combat qu'il mène pour de défendre contre l'Ordre vichyste.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 11:40

Lucentis-Avastin.jpg« L’affaire du Lucentis

met le monde médical

en ébullition »

(Article publié par la revue médicale Neuroscoop.net)

C’est ce que constate Daniel Rosenweg dans Le Parisien. Le journaliste observe sur une page que ce « médicament contre la perte de vision liée à l’âge coûte une fortune à la Sécu. Mais le décret autorisant un médicament équivalent et 30 fois moins cher tarde à sortir ».
Daniel Rosenweg note ainsi que « l’affaire du Lucentis [fabriqué par Roche et vendu par Novartis] est un scandale à près de 400 millions d’euros contre lequel plusieurs personnalités du monde médical et politique ont décidé de monter au créneau. […] Le problème vient du fait que ce médicament vendu 895 € l’injection a un équivalent : l’Avastin, produit par Roche, qui coûte moins de 30 € ».
Le journaliste explique que « l’Avastin, conçu comme un anticancéreux, n’est pas autorisé dans le traitement de la DMLA, et son propriétaire, Roche, refuse de demander une extension d’autorisation. Officiellement, les deux laboratoires martèlent que les deux médicaments ne sont pas équivalents. Mais plusieurs événements sont venus battre en brèche cet argument ».
Daniel Rosenweg relève ainsi que « pas moins de 6 études internationales, dont une française, ont été réalisées pour vérifier l’équivalence des deux produits. Toutes convergent : mêmes bénéfices, à de subtiles nuances près, et effets indésirables comparables ».
Le journaliste observe en outre que « la Cour européenne autorise le reconditionnement de l’Avastin pour la DMLA » et cite le Pr François Chast, patron de la pharmacie de l’hôpital Cochin-Hôtel-Dieu à Paris, qui déclare que « la jurisprudence européenne s’appliquant à chaque Etat membre, il faut vite nous autoriser à utiliser de nouveau l’Avastin. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’un gouvernement de gauche fasse le jeu des industriels ».
Daniel Rosenweg note par ailleurs que « la Société française d’ophtalmologie, elle, n’est pas prompte à batailler. «On respectera les textes», se limite curieusement à déclarer son président »,évoque « un décret qui se fait attendre », puis remarque que « quand on leur demande s’ils sont prêts à attaquer la France si elle devait dégainer sa RTU [recommandation temporaire d’utilisation], Novartis reste prudent : «Nous respecterons la réglementation». De son côté, Roche laisse entendre qu’il n’ira sans doute pas sur le terrain judiciaire… ».

Bref, se servir sur la sécu, c'est à dire sur nos cotisations, notre salaire diféré est le sport favori de l'industrie pharmaceutique, avec la complicité active d'une partie du corps médical, surtout surtout les "grands patrons" (leaders d'opinion) et des décideurs c'est-à-dire des politiques.
L'industrie pharmaceutique: copains et coquins  ......

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 09:14

Vernant Jean-PaulLe Pr Jean-Pierre Vernant

"Les médicaments du cancer atteignent un niveau de prix immoral" déclare le Professeur Jean-Paul Vernant au quoditien "La Croix".

Le journaliste médical Jean-Yves Nau déclare dans le site slate.fr le 5 novembre 2013:  "Le monde médical hospitalo-unversitaire n'accuse jamais Big Pharma à visage découvert"

 

EXTRAITS DE   DECLARATINS DU Professeur VERNANT:

.... "ces dernières années, le prix de certaines molécules a atteint des proportions que de plus en plus de médecins, dont je fais partie, jugent presque immorales. Comme le rappelle cet article, en une décennie, le prix des nouveaux médicaments anticancéreux a pratiquement doublé, passant d’un coût moyen de 5 000 à 10 000 dollars par mois (3 700 à 7 400 €)". 

 

..... "Il y a aujourd’hui, dans certains pays, un débat éthique sur le coût très élevé de molécules qui, dans certains cas, permettent de prolonger la vie seulement de deux ou trois mois. Mais un autre médicament, le Glivex , pose un problème différent : au début des années 2000, on a découvert que ce produit était extraordinairement efficace dans le traitement des leucémies myéloïdes chroniques, dont on enregistre environ 1 000 nouveaux cas par an en France". 

......"Ce médicament (Glivec) du laboratoire Novartis a été une révolution thérapeutique, puisqu’il a radicalement changé le pronostic de près de 80 % des patients. Mais ces personnes doivent prendre, à vie, ce médicament qui, en France, coûte environ 50 000 € pour une année".

......."le prix de certaines molécules a atteint des proportions que de plus en plus de médecins, dont je fais partie, jugent presque immorales. Comme le rappelle cet article, en une décennie, le prix des nouveaux médicaments anticancéreux a pratiquement doublé, passant d’un coût moyen de 5 000 à 10 000 dollars par mois (3 700 à 7 400 €)". 

....... "En 2012, sur les douze molécules autorisées aux États-Unis, onze coûtaient 100 000 dollars (74 000 €) par an. Et cette tendance risque de s’aggraver avec le développement de cette médecine dite « ciblée », qui va favoriser l’émergence de médicaments de « niche ».  

...... "

 

QUELQUES QUESTIONS A CES MESSIEURS DE LA CANCEROLOGIE

     Le Docteur Pierre Tubéry a ramené du nord Cameroun plusieurs plantes de cette région. Certaines ont démontré un effet très important sur certains cancers et leucémies. Il s'est battu des années pour que des essais soient effectués. On lui a répondu que trop peu de personnes étaient concernées par ces pathologies et que donc ce n'était pas rentable..... mais aujurd'hui pour big pharma c'est très très rentable. Curieux non?

     J'ai en ce qui me concerne obtenu des résultats constants sur des cancers évolués avec des produits mis au point après la 1ére guerre mondiale par le Docteur Arthur Vernes mais auusi ceux du Docteur Jean Solomidés. Et bien d'autres. Je ne suis pas le seul, des centaines de médecins peuvent témoigner. Des milliers de témoignages exsistent. Qu'attendent les pouvoirs publics pour faire rassembler et expertiser ces dossiers  par des experts totalement indépendants de l'industrie pharmaceutiques? Il faut dire que les autoités préfèrent poursuivre les médecins comme actuellement le Docteur Moulinier .... Je le dis sans la moindre arrière pensée, ces responsables sont des criminels en col balnc et les responsables des services concernées  des ......... (ajoutez ce qui vous vient à l'esprit) 

      La "révolution cancer" de l'Institut Gustave Roussy basée sur les thérapeutqiues dites personnalisées bat son plein. Même sans lire dans le marc de café on peut prédire son échec total mais avec des prix totalement astronomiques à la clé.  Quand l'échec sera consommé, ces messieurs de big pharma iront exercer leur talent ailleurs mais toujours sur lnotre santé. J'ai fait publiquement la proposition d'évaluer ces moyens thérapeutiques devant l'Ordre Régional des médecins de Lille  ..... sans la moindre réponse

       Le Docteur Laurent Schwartz a constiué une équipe de recherche de très haut niveau qui travaille sur une piste de recherche proposée par le chercheur allemand Otto Warburg dès les années 20 du siècle dernier, et négligées depuis. Ces travaux ont permis de déboucher sur la démonstration  de l'efficacité de produits simples sans toxicité et pas cher qui ont déja démontré une remarquable efficacité.  A j'oubliais, selon le dogme officiel, un produit pharmaceutique qui n'est pas toxique (c'est à dire qui n'a pas d'effets secondaires pour parler jargon médical)  est ineficace. Où ont ils péché ce machin? Personne ne le sais, mais ça justifie la recherche éperdue de produits de plus en plus toxique et pas forcément efficaces.....

        Le Docteur André Gernez propose en exploitant une coube d'évolution d'un cancer à partir de la première cellule une méthode de prévention des cancers:  

Courbe Collins 2

En effet, un cancer n'est détectable qu'à partir de la masse de 1 gr =1 miliard de cellules. Durant 8 ans, il a une vie cachée au cours de laquelle il est totalement indétectable. La proposition du Docteur Gernez est d'inervenir durant cette vie cachée à partir de l'âge de 40 ans par une cure annuelle de prévention active. Qu'attendent les pouvoirs publics pour faire  évaluer ces propositions?  Et d'autant que toutes les écoles de cancérologie admettent cette courbe ..... et que beaucouip de travaux les confortent?

 

J'ai beaucoup d'autres questions à poser ...... Mais pour les réponses, pas d'illusions à se faire, il faut les imposer par l'action.

Docteur Jacques Lacaze


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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 17:16

Morel-JKean-Michel-Dr.jpgNE LAISSONS PAS

DISPARAITRE LES

TEINTURES-MERES

HOMEOPATHIQUE! 

 

 

LETTRE OUVERTE du Docteur Jean-Michel MOREL DE BESANCON

Il est Président de la Société Franc-Comtoise de Phytothérapie et d’Aromathérapie et Chargé de cours au DU de Phytothérapie et d’Aromathérapie en Faculté

LES TEINTURES-MERES: UN PATRIMOINE MEDICAL ET PHARAMCEUTIQ EN GRAND PERI 

La liberté de prescription du médecin, la pratique de la phytothérapie et la pluralité thérapeutique sont menacées.

Pour le patient, le libre choix de son praticien et de ses modalités de soins ne seront plus respectés. (Et surtout sa santé est en jeu. J L)

Va-t-on éliminer l’usage médical des plantes ?

De très nombreuses souches de Teintures-Mères (TM) sont amenées à disparaître, en raison d’une réglementation européenne contraignante[1]. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM, anciennement AFSSAPS) a initié un calendrier de mise en conformité en 2001 qui se termine en 2015. Les professionnels médecins phytothérapeutes n’ont pas été invités à participer aux prises de décision. (pas plus bien sur que les usagers J L)

Dorénavant, cette directive séparera arbitrairement deux catégories de médicaments :

  1. Les médicaments à enregistrement homéopathique (EH) qui répondent à certains critères, mais surtout qui démarrent de la dilution 2CH (2° centésimale, correspondant à la 4DH, 4° décimale soit 1/10000° ou 10-4) pour aller jusqu’à la 30CH (ou 60DH, dilution 10-60)
  2. Les médicaments à autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les autres, dont les teintures-mères.

Le critère retenu par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) pour abroger les TM par fournées entières est une « bibliographie homéopathique jugée insuffisante », ce qui a pour conséquence, non pas un déremboursement, mais uneinterdiction de leur délivrance en officine.

Deux questions se posent d’emblée :

   -  Pourquoi séparer les TM et les dilutions ?

Les technocrates de Bruxelles ont décidé de faire démarrer arbitrairement l’homéopathie à la 2° centésimale, pour des raisons d’innocuité, et pour permettre un enregistrement simplifié. Malheureusement, cette directive sert de prétexte à une mise en coupe réglée des teintures-mères.

Les TM sont d’usage très ancien avec une grande sécurité d’emploi. Elles sont utilisées par les homéopathes eux-mêmes, avec des indications puisées autant dans la matière médicale de phytothérapie[2] que dans celle d’homéopathie[3]. En outre, la bibliographie scientifique à propos des plantes médicinales est considérable.

Les TM sont définies par leur mode de fabrication[4], et servent de souche de base pour les préparations homéopathiques. Elles répondent à la définition des « alcoolatures » en phytothérapie et sont très utilisées du fait de leur grande diversité (jusqu’à présent, nous disposions de quasiment 800 souches). Elles sont considérées par les médecins comme des produits « éthiques », les « médicaments génériques de la phytothérapie ». Ce sont des formes galéniques du domaine public et des matières premières précieuses pour les pharmaciens. Elles ne donnent pas lieu à une concurrence comme les autres formes galéniques.

  1. Pourquoi demander une bibliographie uniquement « homéopathique » ?

Une bibliographie scientifique sérieuse ne peut pas séparer un auteur « homéopathique » et un auteur « non homéopathique ». Une souche de plante, ce sont des propriétés vérifiées à différents dosages, parfois pondéraux, parfois à des dosages très faibles voire infinitésimaux, et parfois dans ce cas avec une pathogénésie (expérimentation homéopathique). En tout cas, c’est un continuum d’effets qui relie l’homéopathie et la phytothérapie sans séparation.

De plus, on veut supprimer des TM parce qu’elles ne font pas partie de l’homéopathie, mais on leur refuserait une AMM sous prétexte qu’on n’a pas de bibliographie homéopathique ! Quelle contradiction !

 La pluralité thérapeutique génère des économies de santé

Le chiffre d’affaires qui résulte des ventes de médicaments est estimé à 21,7 milliards d’euros dans les officines en 2011[5]. L’usage excessif de médicaments dans des pathologies de médecine générale en première intention génère des coûts importants et parfois indus, avec une pérennisation des traitements et une augmentation des pathologies iatrogènes. Trop souvent, on applique la maxime : «  Aux petits maux les grands remèdes ! ».  Il faut au contraire favoriser le recours à des pratiques simples, respectueuses de l’environnement et de la physiologie de nos patients. Dans ce domaine, l’utilisation de la phytothérapie sous diverses formes galéniques dont les teintures-mères représente une alternative pertinente, fiable et de bonne sécurité.

 

La prescription des plantes médicinales rencontre actuellement un franc succès en médecine générale, de nombreux confrères prescrivent avec compétence et conviction, générant ainsi des économies non négligeables.

Pour nous phytothérapeutes, comme pour les homéopathes, la suppression programmée des TM est une véritable catastrophe : nous étions fiers de cette variété de plusieurs centaines de souches détenues par les laboratoires homéopathiques. Cette ruine progressive de la matière médicale ne nous laissera que quelques dizaines de plantes sous forme de phyto-médicaments manufacturés, privant ainsi les médecins de leur liberté de prescription et amputant une part importante de leur arsenal thérapeutique. Imaginons que les médecins n’aient à leur disposition que 30 ou 40 remèdes pour soigner tous les maux de leurs patients !

 Nos propositions

 Nous demandons donc instamment aux pouvoirs publics de modifier l’application de cette directive pour permettre une simpleinscription sur la liste des TM de toutes les plantes qui sont déjà à la Pharmacopée, et en outre de celles utilisées par la tradition, possédant une bibliographie scientifique et de bonne innocuité. C’est tout à fait possible.

  • Aux laboratoires homéopathiques, nous demandons de faire le maximum pour inscrire progressivement toutes les plantes dont nous avons besoin, en concertation avec les professionnels utilisateurs.

Nous sommes conscients que cela représente un travail important pour les laboratoires d’homéopathie qui ont toujours été les garants de la conservation de ces souches, mais dans le monde de la phytothérapie et de la pharmacognosie, de nombreuses bonnes volontés peuvent s’associer pour aider à réunir les documents et la bibliographie nécessaires.

RÉFLEXIONS CONNEXES

 La phytothérapie de prescription médicale s’implique dans une démarche responsable, écologique, favorisant la biodiversité et le développement durable.

 En France surtout, la teinture-mère est un patrimoine précieux, dont la disparition pourra laisser le champ libre à des pratiques venues d’ailleurs. Par exemple, les formules de médecine traditionnelle chinoise ou ayûrvédique font de plus en plus l’objet de brevets et d’expérimentations cliniques. Leur motivation commerciale est évidente. Il est urgent de reconnaître chez nous l’historicité, la spécificité et l’originalité de la préparation magistrale de phytothérapie.

Ce Nième coup dur pour l’usage médical des plantes, mettant à chaque fois un coup d’arrêt à des prescriptions responsables, ne nous fera pas penser pour autant à une « cabale anti-phyto ». Néanmoins, il montre que le lobbying homéopathique fonctionne beaucoup mieux que celui de la phytothérapie, dont les pratiques et les intérêts sont très dispersés.

L’OMS[6] fait la promotion de l’emploi des plantes médicinales dans tous les pays, observe un usage par les trois quarts de la population mondiale, reconnait qu’elles sont source d’emplois, d’innovations, d’économies de santé, de réduction de la iatrogénie.

La phytothérapie est choisie par de nombreux individus qui désirent être acteurs de leur santé, dans une démarche responsable. Nos patients font un choix. Ils s’impliquent dans la prise en charge de leur capital-santé, ils ont droit à être respectés sur ce plan. Ne va-t-on pas évincer les plus vertueux ?

La prise de conscience écologique doit pénétrer le monde de la santé, et l’usage des ressources médicinales de notre environnement en est l’un des éléments majeurs.

Chez les médecins, l’étude des plantes et de leurs principes actifs est indispensable à la connaissance critique du médicament. À qui profite l’ignorance ?

La pratique de l’homéopathie a beaucoup évolué depuis la fermeture du secteur 2 de la convention médicale aux médecins généralistes, ce qui ne leur permet plus de demander des honoraires convenables pour une consultation longue. Les nouveaux homéopathes qui pratiquent en secteur conventionnel sont convaincus, mais ils ont moins de temps que leurs ainés, et sont moins nombreux à pratiquer une homéopathie uniciste très exigeante et chronophage.

De ce fait, ils ont recours de plus en plus à des prescriptions complexes, ou pluralistes, et en tout cas aux teintures-mères.

Les teintures-mères sont du domaine public. Leur prescription s’effectue en latin, par la Dénomination Botanique Internationale, qui correspond point pour point à la Dénomination Commune Internationale des substances chimiques (DCI), qui sert à la prescription des médicaments génériques.

Aura-t-on pensé aux producteurs de plantes, que cette mesure furtive risque de mettre sur la paille, s’ils ont tout consacré à l’approvisionnement des laboratoires homéopathiques en plantes fraîches de qualité ?

J’espère que le monde de la santé et le monde politique prendront conscience de l’enjeu et des conséquences de cette décision absurde. Il faut absolument modifier l’application en France de cette directive.

 Notes: 

 [1] Directive Européenne 92/73/CEE transposée en Droit français avec décret d’application en 1998 (Décret n° 98/52 du 28 janvier 1998) consultable sur http://admi.net/eur/loi/leg_euro/fr_392L0073.html

[2] Tétau M, Bergeret C. La phytothérapie rénovée. Ed. Maloine. 1983

[3] Coulamy A, Jousset C. Basses dilutions et drainage en homéopathie. Ed. Similia. 2000

[4] macération prolongée de plante fraîche dans l’alcool selon un protocole codifié

[5] ANSM, Octobre 2012, Analyse des ventes de médicaments en France en 2011

[6] « Réglementation des médicaments à base de plantes. La situation dans le monde » de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 1998 http://apps.who.int/medicinedocs/pdf/s2226f/s2226f.pdf

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 12:47

Bonnet-Sophie.jpgLaboratoires

pharmaceutiques,

un lobby en pleine santé

Il était une fois une très fine journaliste de Capa nommé Sophie Bonnet (en photo de dos) , qui confia à un confrère la mission de se faire recruter pour six mois comme stagiaire dans le service marketing d’une importante firme pharmaceutique française. Capa lui confia une caméra cachée. La firme lui donna un bureau, un portable et le code intranet dont la jeune recrue ferait bon usage le soir une fois rentré a la maison.

Sophie Bonnet de son côté s’en alla promener sa caméra cachée parmi le petit monde tout aussi fermé des visiteurs médicaux qui lui ont confié des choses comme ça : "On nous demande en formation de ne pas trop insister sur les effets secondaires. Ca peut être un problème d’avancer des qualités sur le médicament qui ne sont pas vérifiées scientifiquement." Nous avons rencontré cette journaliste embedded. Son documentaire, "Laboratoires pharmaceutiques, un lobby en pleine santé", passe ce vendredi sur France 2, à 22h25, dans la série "Les Infiltrés".

Pour voir la suite: link

 

Et pour revoir l'émission :  link

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Y a t il une solution aux problèmes posé par l'industrie pharmaceutique? C'est à mon sens la question centrale. Et ma réponse est non! Du moins dans le cadre d'une industrie basée sur le profit capitaliste et donc la recherche du profit maximum et immédiat. Les scandales se suivent et se ressemblent! Et surtout durent depuis des décennies. Les énumérer serait beaucoup trop long. Et chacun sait que des milliers de médicaments dangereux sont prescrits chaque jour.

Les pharmacies centrales des hôpitaux. A la Libération en 1945 des pharmacies Centrales ont été créées dans les grands centre hospitaliers qui commençaient à se développer. Leur fonction était de concevoir des médicaments et de les diffuser dans les hôpitaux et même auprès des médecins de terrain. Le travail de recherche s'appuyait bien entendu sur les services universitaires équipés pour, et la mise en place d'unités de production. Ces pharmacies se sont vite trouvées en concurrence avec l'industrie pharmaceutique qui se développait rapidement. Et très rapidement le choix des gouvernants sera de réduire les possibilités de ces pharmacies centrales. Actuellement elles sont des intermédiaires avec les industriels et fournissent des produits qui sont une charge sans rapport pour ces industriels.

Imaginer que l'Etat qui s'est toujours mis au service du capitalisme ( exception de la courte période 45-48) allait protéger ces pharmacies centrales contre le privé relève du rêve éveillé. Et ce d'autant qu'actuellement cette industrie pharmaceutique est une des industries les plus prospère avec beaucoup de salariés. Et manifestement pour les gouvernants de droite et de gauche, il n'est pas question de mettre des bâtons dans les roues de cette industrie.

Le livre" Notre usine est un roman" décrit l'évolution du Laboratoire Roussel-Uclaf par des syndicalistes et des salariés, anciens salariés, chercheurs ... de cette usine. Une véritable leçon de choses pour comprendre comment on passe d'une entreprise issue d'un capitalisme familial proposant des médicaments nécessaires à la grande industrie spéculative se moquant éperdument  de l'éthique ayant les yeux fixés sur les profits.

A mon sens le problème posé est  de trouver une solution pour que cette industrie ne soit plus régie par le système de recherche du profit (nationalisation  avec contrôle des citoyens usagers serait une solution, mais d'autres solutions sont possibles). Pour moi cela veut dire qu'il faut changer de société et lutter pour mettre en place à contre courant du mouvement actuel qui privatise tout, une société réellement au service de tous.   

Jacques Lacaze

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 15:02

Even-Philippe.jpegLES ENTREPRISES

DES MEDICAMENTS

MENACENT LA SANTE     

Le magasine Le Nouvel Observateur, publie un interview du Pr Philippe Even à propos du livre qu'il a écrit avec le Pr Debré

Nos pharmacies sont encombrées de pilules qui ne servent à rien et peuvent même être mortelles. C'est ce qu'affirment les professeurs Even et Debré dans un livre de 900 pages où Véritable contre-pouvoir à la vox pharmacia et à son inflation de faux messages sanitaires, le guide du médicament des professeurs Philippe Even et Bernard Debré – 900 pages – qui est sorti le 13 septembre 2012, marque une avancée spectaculaire dans la liste des ouvrages mis à la disposition des médecins  et de leurs patients. C’est aussi le travail d’expertise critique et indépendant manquant, qu’auraient dû faire depuis 20 ans les autorités sanitaires. Quatre mille médicaments de la pharmacopée française sont ainsi expertisés, pour un résultat sidérant: Philippe Even et Bernard Debré estiment que l’Etat jette 15 milliards par la fenêtre chaque année et pour des médicaments inutiles ou dangereux… voire les deux. Une piste de travail pour François Hollande en quête de 30 milliards à économiser en 2013....  

Pour lire l'entretien, cliquez sur: link


      Et ce n'est sans doute pas par hasard que VallsMoch, le ministre de l'intérieur cible dans une note  les catégories de personnes très dangereuses à faire surveiller par la police , je cite:" Parmi les groupes ou milieux à suivre "avec constance" , la note évoque " les nouvelles thérapies" . Les mouvements de défense de l'environnement, qui peuvent être amenées à conduire des "actions fortes" sur les thèmes du nucléaire ou du gaz de schiste, doivent également "faire l'objet d'une veille permanente" , explique cette note".
Voir l'article du Figaro que j'ai publié dans mon blog: 

REPRESSION: LE POUVOIR HOLLANDAIS DECLARE LA GUERRE AU PEUPLE

La raison en ce qui concerne "les nouvelles thérapies" est qu'elles font une forte concurrence aux thérapies chimiques  de l'industrie pharmaceutiques, et cette industrie est une des premières industrie exportatrice. Bref, ce gouvernement comme les précédents a choisi de voir se développer de nouveaux scandale type Médiator, de voir l'industrie du vaccin continuer à faire des ravages, pourtant de plus en plus dénoncés par des équipes de scientifiques. Sur le sujet des vaccins, voir le site: http://www.initiativecitoyenne.be/

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 16:22

La revue médicale consacrée aux médicaments Prescrire  a publié la liste des médicaments "plus dangereux qu'utiles". Cette revue destinée aux prescripeurs est totalement financée par les abonnements. Elle ne reçoit en particulier aucun fiancement venant de l'industrie phamaceutique. Elle est la seule dans ce cas.

Pour la revue Prescrire, les autorités françaises en charge de la santé publique “n’ont pas fait leur travail de protection des patients en autorisant ou en laissant ces médicaments plus dangereux qu’utiles sur le marché”. Cette publication a pour but d’inciter ces autorités “à un sursaut salutaire” et à “aider les soignants et patients à se préparer aux retraits du marché de ces médicaments”.  

 

Cardiologie: l’aliskirène (Rasilez®); le fénofibrate (Lipanthyl® ou autre); le bézafibrate (Befizal®) et le ciprofibrate (Lipanor® ou autre); l’ivabradine (Procoralan®); le nicorandil (Adancor® ou autre); la trimétazidine (Vastarel® ou autre);  la dihydroergocryptine (dans Vasobral®), la dihydroergocristine (Iskédyl®), la dihydroergotoxine (Hydergine®), la nicergoline (Sermion® ou autre). Et encore cafédrine + théodrénaline (Praxinor®);  l’association à doses fixes amlodipine + valsartan + hydrochlorothiazide (Exforge HCT®).

Cancérologie – Hématologie: le catumaxomab (Removab®); le panitumumab (Vectibix®);  la trabectédine (Yondelis®), le vandétanib (Caprelsa®),  la vinflumine (Javlor®), le fer dextran (Ferrisat®).

Dermatologie – Allergologie: le tacrolimus dermique (Protopic®); la méquitazine (Primalan®); la prométhazine injectable (Phenergan®).

Diabétologie – Nutrition: la saxagliptine (Onglyza®), la sitagliptine (Januvia®, Xelevia®) et la vildagliptine (Galvus®) ; l’orlistat (Xenical® ou autre).

Gynécologie – Endocrinologie: la tibolone (Livial®)

Gastro-entérologie: la dompéridone (Motilium® ou autre).

Infectiologie: la moxifloxacine (Izilox®),  la télithromycine (Ketek®).

Neurologie: la flunarizine (Sibelium®) et l’indoramine (Vidora®) ;  le natalizumab (Tysabri®),  la tolcapone (Tasmar®).

Psychiatrie – Dépendances:  l’agomélatine (Valdoxan®) ; la duloxétine (Cymbalta®),  le milnacipran (Ixel® ou autre) , la tianeptine (Stablon®),  la venlafaxine (Effexor® LP ou autre),  l’asénapine (Sycrest®),  l’étifoxine (Stresam®),  le méprobamate utilisé comme anxiolytique dans Kaologeais®  et dans Precyclan®.Des médicaments commercialisés dans le sevrage tabagique: la bupropione (Zyban®) et la varénicline (Champix®) qui expose à des suicides.

Pneumologie – ORL : L’almitrine (Vectarion®),  la pholcodine, les décongestionnants vasoconstricteurs par voies orale et nasale (l’éphédrine, la naphazoline, l’oxymétazoline, le pseudoéphédrine et le tuaminoheptane), l’omalizumab (Xolair®),  le tixocortol (associé avec la chlorhexidine dans Thiovalone®).

Douleur - Rhumatologie:  le célécoxib (Celebrex®), l’étoricoxib (Arcoxia®) et le parécoxib (Dynastat®),  la floctafénine (Idarac®),  le kétoprofène en gel (Ketum® gel ou autre),  le néfopam (Acupan® ou autre), le nimésulide (Nexen® ou autre), le piroxicam (Feldène® ou autre),

Ostéoporose:  le dénosumab (Prolia®), le strontium ranélate (Protelos®),  le tériparatide (Forsteo®)

Arthrose:  la diacéréine (Art 50® ou autre), la glucosamine (Voltaflex® ou autre)

Divers: des myorelaxants sans efficacité démontrée: le méthocarbamol (Lumirelax®), le thiocolchicoside (Coltramyl® ou autre) et la spécialité Colchimax® (colchicine + poudre d’opium + tiémonium)  ,  l’association dexaméthasone + salicylamide + salicylate d’hydroxyéthyle (Percutalgine®) (n° 345 p. 505), et l’association prednisolone + salicylate de dipropylène glycol (Cortisal®) .

Dans tous les cas, la revue Prescrire propose des alternatives pratiques avec des médicaments existants et présentant de meilleurs rapports risques/bénéfices.

Malheureusement cette revue ne s'occupe que des médicaments classiques et est très réservée concernat les thérapeutiques alternatives: homéopathie, phytothérapie, oiligothérapie, acupuncture .... qui sont aussi une très bonne alternative.

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 16:58

Le média médical egora.fr raporte à la date du 31/01/2013, une étude de la revue médicale indépendante Prescrire (la seule revue qui ne reçoit pas un centime de l'industrie pharmaceutique) sous le titre:

Médicaments : les effets secondaires

à l'origine de 10 000 à 20 000 décès par an

Une étude de 1998 conclut que 0,12% des patients (soit environ 14.400) hospitalisés décèdent suite aux effets secondaires des médicaments. "On peut considérer que chaque année 20.000 patients ou invalides décèdent, en France, d'effets indésirables des médicaments", selon la revue indépendante Prescrire.

"Un médicament, pilule ou anticoagulant, c'est toujours une substance qui a des effets négatifs", rappelle Gérard Bapt, député PS de Toulouse, médecin-cardiologue, membre du conseil d'administration de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ajoutant qu'"il est stupéfiant de voir le caractère massif de la prescription, hors AMM, de la Diane 35. C'est de l'ordre de 90%." (Note de J. L. quand j'exerçais en médecine générale en homéopathie et phytothérapie, je n'étais que peu prescripteur de contraception sauf renouvellement de temps pour des personnes pressées. Je suis sur que diane 35  a toujours été présentée comme une pilule contraceptive. Rappeler aujourd'hui son AMM et donc que la prescription de cette pilule était hors AMM   est d'une hypocrisie indigne. L'Autorisation de Mise sur le Marché est le sésame pour un médicaments)

 

Remarque: la loi sur la réforme du médicament, adoptée en décembre 2011, autorise certaines prescriptions hors AMM quand il n'existe aucun médicament pour une maladie donnée ou encore quand un médicament peut faire l'objet d'une recherche clinique, comme pour le baclofène. Un médecin malade alcoolique, a expérimenté par hasard sur lui ce produit et a constaté qu'il permettait de couper l'envie de consommer une boisson alcoolisée. Malgré le danger pour leur santé, danger souvent vital pour eux et autrui, que courent ces personnes, l'accès a baclofène a longtemps été restreint. La santé publique bien comprise n'est pas la tasse de thé e l'industrie du médicament et des décideurs à leur botte.

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 16:34

marianne-picasso-03 

     Le gouvernement du général de Gaulle de la Libération a instauré le système de sécurité sociale. C'est le Ministre communiste Ambroise Croizat qui en a été le maître d'oeuvre. C'est un système généreux qui et considéré encore comme faisant parti de notre quotidien. Rappelons que son principe est que chacun cotise en fonction de ses ressources (selon ses moyens) et reçoive en fonction de son état de santé (selon ses besoins). Il a permis à des générations de personnes dans notre pays d'au moins restaurer leur santé.
     Mais il a permis aussi à l'industrie pharmaceutique de se développer et de passer des petits laboratoires issus d'officines à la grande industrie multinationale. L'essor de la pharmacie s'est aussi fait au rythme des découvertes de grands médicaments durant globalement ce qu'on a appelé les 30 glorieuses (de la Libération aux années 70). Les bénéfices de l'industrie pharmaceutique ont été fabuleux. Cette industrie s'est progressivement institué comme véritable pilote du système de distribution des soins appelé faussement système de santé. Cette véritable dictature des médicaments industriels était la seule façon pour le système économique en place, le système capitaliste de se s'implanter dans le marché des soins et de la santé. De se reproduire dans ce secteur en quelque sorte, comme il s'est reproduit à la campagne par le tout chimique   .....  au dépend enotre santé.

     Comme chacun le sait la sécurité sociale est affublé d'un trou à géométrie variable qui tel le monstre du loch-ness nous est régulièrement rappelé pour justifier des atteintes au système de sécurité sociale, actuellement quasi vidé de ses possibilités. Bref, elle sa fonction de financement de l'industrie pharmaceutique connaît des difficultés. Aussi, cette industrie développe son volet médicaments grands public avec pub à la télé.
     Mais, ce qui est moins connu, c'est qu'elle connaît une grave crise  liée au fait qu'elle ne trouve plus de nouveaux médicaments. Hors notre système économique est basé sur la croissance qui implique  "l'innovation" permanente et toujours de nouveaux "produits" sur le sacro saint marché. En réponse, d'une part, elle recycle les anciens médicaments, avec de nouveaux look et elle s'installe dans les bio-technologies. Et dans ce domaine les prix sont astronomiques. Ce qui a des conséquences sur le système de remboursement.
      Mais nos économistes et nos dirigeants  politique sont plein d'imagination. 
Le Professeur Claude Le Pen, professeur d'économie de la santé à l'Université Paris Dauphine pose la question: "Va-t-on en France soigner les malades en fonction de la valeur économique des années qui leur restent à vivre ? L’accès à un traitement dépendra-t-il du prix qu’une agence publique ou qu’une commission d’experts voudra bien accorder à la vie des patients ? Sous prétexte que les médicaments nouveaux et innovant sont souvent (très) chers, les réservera-t-on à ceux qui, non seulement, en tirent un bénéfice, mais, en plus, en tirent un bénéfice économiquement « suffisant » ?
La réponse est oui!
     Les économistes de la santé et les autorités sanitaires d'outre manche ont déja tranché: une année de vie vaut 30 000 livres (environ 36 000euros)! Pour le commun des mortels anglais, le coût des prestations de santé et donc de la pharmacie ne doit pas excéder ce chiffre. Mais bien entendu, ceux qui peuvent se payer jets privés, châteaux, rolls royce bref les     riches se foutent complètement de ces limites ....

     Le professeur Claude Le Pen signale que  "les lois de financement de la sécurité sociale pour 2008 et 2012 ont introduit la notion « d’évaluations médico-économiques » dans l’appréciation de « l’efficience » d’un nouveau médicament. Si pour l’heure la prise en considération de ce critère n’a pas encore valeur d’obligation, son introduction signe un changement de philosophie majeure". Bien entendu personne n'en a pris conscience.

 

    Le Parlement français a adopté "une disposition législative exigeant que les laboratoires pharmaceutiques mettant sur le marché des médicaments plus efficaces et plus chers que les produits existants produisent des « évaluations médico-économiques » afin d’en établir « l’efficience ». En clair, souligne l'économiste de la santé il faut que les laboratoires  prouvent que le rapport entre le coût monétaire du traitement et le bénéfice sanitaire pour les patients (dans sa double dimension quantitative et qualitative) est acceptable. Et cela passe ... par une monétarisation de la vie humaine, ou, pire encore, des années de vie humaines. Car si nous avons tous une seule et même vie, nous avons tous des espérances de vie différentes et la valorisation économique de ces dernières est fortement discriminante à l’encontre des plus âgés et des plus malades dont le « reste à vivre » est par définition plus faible que celui des patients jeunes et pas trop souffrants". Va t on  vers la mise en place d'un système d'euthanasie? La question est désormais posée par le cours actuel des choses.

 

     Pour Claude Le Pen, "cette disposition est passée relativement inaperçue (en dehors des milieux concernés) en raison de son ambiguïté (que veut vraiment dire l’expression « médico-économique » ?), de son apparent bon sens (« pourquoi payer cher des produits qui n’apportent pas grand chose ? ») et de la cible officiellement désignée, les labos pharmaceutiques. Sauf qu'en l’occurrence (et au terme même de la loi) les produits concernés sont précisément ceux qui apportent quelque chose de réel et de prouvé ; sauf que ce sont les patients, et notamment ceux atteints de cancer ou de pathologies rares, qui risquent d’être les plus sures victimes de dispositions insuffisamment réfléchies".

 

     Sous le nom de NICE, existe en Grande Bretagne une valeur monétaire de la vie humaine: 30 000 livres. Elle peut atteindre 100 000 livres si la maladie est ultra rare. Pour ce faire, il  a fallut que le produit innovant permette une survie d'au moins un an! C'est très british!

     C'est la particularité du système anglais qui autorise cette conception,  par ailleurs très contestée en Angleterre même.

    Le principe en France (constitution) est l'égalité de tous devant la loi, et celui de la protection sociale, pour chaque citoyen de ce pays, comme je le rappelle au début de cet article est de chacun selon ses moyens a chacun selon ses besoins. C'est le principe même de la société communiste utopique qu'a proposé un certain Karl Marx et qui n'a connu aucune réalisation réelle sur notre planète bleu. Le même Merx disait que cette société devrait établir le principe que la liberté de chacun était la condition de la liberté de tous.

 

     Bref, nous allons à grand pas vers la société anglo saxonne ou absolument tout est obtenu en fonction de sa bourse.  

     Time is money. Mais c'est notre temps de vie qui est en question. C'est notre civilisation moderne fondée par la Révolution Française: Liberté Egalité Fraternité qui est mis attaqué dans ses racines même (cela fait longtemps que dans la pratique notre devise nationale est lettre morte!)

       Yes I can! Saurons nous arrêter cette dérive et revenir à nos valeurs ?

Jacques Lacaze

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:44

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Requête acceptée par la Cour Suprême de l’Inde concernant de graves allégations à l’encontre des essais cliniques du vaccin HPV impliquant des milliers de jeunes filles.

Les représentants du Centre de Ressources pour les Femmes de l’Andhra Pradesh ont, le 7 janvier 2013, publié un communiqué de presse précisant que la Cour Suprême de l’Inde avait jugé recevable leur requête/plainte concernant les essais cliniques et la licence accordée au vaccin HPV (contre le cancer du col de l’utérus), et qui impliquait le Contrôle des Médicaments de l’Inde, PATH, ICMR et autres. La Cour Suprême Indienne a demandé au gouvernement de répondre immédiatement à son interpellation.

 

La plainte était dirigée contre :

  • Le Contrôleur Général des Médicaments de l’Inde,
  • Le Conseil Indien de la Recherche Médicale
  • L’Etat de l’Andhra Pradesh,
  • L’Etat du Gujarat,
  • PATH International (Program for Appropriate Technology in Health)
  • GlaxoSmithKline Asia Private Limited
  • MSD Pharmaceuticals Private Limited

 Pour lire la suite cliquez sur:  link

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Le liste des crimes commis par l'industrie pharmaceutique devient interminable. Depuis quelques semaines ce sont les pilules contraceptives qui sont sur le sellette. L'implication de certains gynécologues aux liens douteux avec 'industrie pharmaceutique est évident. Mes confrères généralistes qui ont soulevé ce problème ont mille fois raison. 

N'oublions pas que des produit aussi dangereux que le médiator ou vioxx sont encore légions dans le dictionnaire rouge qui trône sur le bureau des médecins. Il faut encore une fois remercier les Professeur Even et Debré d'avoir publié leur magnifique livre sur cette question.

Docteur Jacques Lacaze

 

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