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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 19:24

agriculture-biologique.jpegL’agriculture biologique ne pourra pas nourrir la planète si nous ne changeons pas de système politique.

La bio doit nous amener à envisager une société beaucoup plus juste que celle dans laquelle nous vivons. Il existe aujourd’hui un mouvement social diffus et encore peu organisé, mais porteur d’un nouveau projet de société, à l’instar de la lutte du Larzac ou celle de Notre-Dame-des-Landes. Une agriculture biologique ne peut être que paysanne. Si elle est livrée à l’industrialisation, elle ne fera qu’accélérer la disparition du monde paysan.

L’agriculture biologique prise au piège de la grande distribution

Les produits biologiques ont envahi les rayons des supermarchés. Mais derrière l’étiquette « bio », on trouve aussi des gigantesques fermes, une main d’œuvre sous-payée et sans droits, des aliments importés de l’autre bout du monde. Les produits chimiques en moins, le label bio en plus. Des dérives de « l’industrie du bio » dénoncées par le journaliste Philippe Baqué  dans son ouvrage La Bio entre business et projet de société. Entrez dans les coulisses du nouveau business mondial

 

Lire l'interview de Philippe Baqué, journaliste indépendant, collaborateur du Monde diplomatique, de Politis, de Silence, de Témoignage Chrétien, auteur du livre Un nouvel or noir(Paris Méditerranée, 1999) et réalisateur de films documentaires : Carnet d’expulsion, de Saint-Bernard à Bamako et Kayes ; Melilla, l’Europe au pied du mur ;L’Eldorado de plastique ; Le Beurre et l’argent du Beurre.

Il a coordonné l’ouvrage collectif La Bio entre business et projet de société, paru aux éditions Agone en 2012.

Cliquez sur: link

 

Voir aussi le site de Claude et Lydia Bourgignon:

Cli quez sur: link

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 09:32
LETTRE DU 20 FEVRIER 2012
A Mr J.P. KUCHEIDA
J'ai démissionné du Conseil Municipal de Liévin le 1er mars 2012, il y a donc un an. Je n'ai ni un mot ni une virgule à changCOMMENT J'ANALYSE LA SITUATIONer à la lettre que j'ai envoyé à Monsieur Jean-Pierre Kucheida, l'ancien maire de Liévin, pour en expliquer le motif. Je propose de la relire, en cliquant sur: link

Et n'oublions pas: en 2012:  66 800 emplois salariés ont été supprimés, mais les entreprises du CAC 40 ont enregistré des bénéfices records.

Déjà le gouvernement Hollande prépare une nouvelle réforme des retraites, accepte des baisses généralisées des salaires dans la fonction publique et le privé, considère comme historique un accord signé entre le patronat et des confédérations syndicales qui se sont toujours comportées comme des alliés serviles du MEDEF.... Et ce n'est que le début!

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 15:42

agriculture-biologique.jpegL’agriculture biologique ne pourra pas nourrir la planète si nous ne changeons pas de système politique.

La bio doit nous amener à envisager une société beaucoup plus juste que celle dans laquelle nous vivons. Il existe aujourd’hui un mouvement social diffus et encore peu organisé, mais porteur d’un nouveau projet de société, à l’instar de la lutte du Larzac ou celle de Notre-Dame-des-Landes. Une agriculture biologique ne peut être que paysanne. Si elle est livrée à l’industrialisation, elle ne fera qu’accélérer la disparition du monde paysan.

L’agriculture biologique prise au piège de la grande distribution

Les produits biologiques ont envahi les rayons des supermarchés. Mais derrière l’étiquette « bio », on trouve aussi des gigantesques fermes, une main d’œuvre sous-payée et sans droits, des aliments importés de l’autre bout du monde. Les produits chimiques en moins, le label bio en plus. Des dérives de « l’industrie du bio » dénoncées par le journaliste Philippe Baqué  dans son ouvrage La Bio entre business et projet de société. Entrez dans les coulisses du nouveau business mondial

 

Lire l'interview de Philippe Baqué, journaliste indépendant, collaborateur du Monde diplomatique, de Politis, de Silence, de Témoignage Chrétien, auteur du livre Un nouvel or noir(Paris Méditerranée, 1999) et réalisateur de films documentaires : Carnet d’expulsion, de Saint-Bernard à Bamako et Kayes ; Melilla, l’Europe au pied du mur ;L’Eldorado de plastique ; Le Beurre et l’argent du Beurre.

Il a coordonné l’ouvrage collectif La Bio entre business et projet de société, paru aux éditions Agone en 2012.

Cliquez sur: link

 

Voir aussi le site de Claude et Lydia Bourgignon:

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 16:51

Seralini.jpgLE Pr SERALINI N'EST PAS SEUL !

 

L'hebdomadaire: "Le Nouvel Observateur" publie sur son site à la date du 11 octobre 2012, un très important article:  

OGM : Séralini reçoit le soutien  de chercheurs internationaux

Le sous-titre est éloquent: Des scientifiques dénoncent, dans une lettre ouverte, les obstacles dressés par les industriels et les Etats contre la recherche indépendante.


Le site d’information "Independent Science News" a décidé de prendre part au débat sur les OGM. Le 2 octobre, il a publié une "lettre ouverte" de soutien au chercheur français Gilles-Eric Séralini, auteur d’une étude sur la toxicité du maïs OGM NK 603 sur les rats, qui a déclenché une vive polémique dans la communauté scientifique et les médias.


Le texte, intitulé "Séralini et la science", rédigé par sept chercheurs internationaux, signé par une vingtaine d’autres et traduit en français, profite de l’affaire Séralini pour pointer les nombreux obstacles auxquels se heurtent les scientifiques qui souhaitent mener des études indépendantes, dès lors que d'importants intérêts économiques entrent en jeu. "L'étude de Séralini et l'attention médiatique qui en résulte font ressortir des difficultés fondamentales qui se posent à la science dans un monde de plus en plus dominé par l'influence des grandes sociétés".

 

Les auteurs dénoncent 4 séries de faits:


  - Les "attaques de longue date contre les études faisant état de risques"


- Le "rôle des médias scientifiques"


- La "responsabilité réglementaire


- La complicité de l’Etat


Pour lire l'article entier du Nouvel Observateur cliquer sur:

link nouvelobs.com/ogm-le-scandale/

 

    Nous sommes au coeur du problème: la recherche scientifique a perdu son indépendance, ou elle fait l'objet d'attaques injustifiées et partisanes au nom de la rentabilité. Des recherches bidons et falsifiées sont légion au dépend de notre santé à tous. Ainsi les travaux qui montraient l'intérêt du THS (traitement hormonal substitutif  prescrits chez les femmes ménopausées) étaient falsifiés. La résultat a été une véritable épidémie de cancers du sein ..... 

     Des chercheurs de très grand talents sont ignorés ou vilipendés. Pour prendre un exemple caricatural, le Professeur Montagnier qui a quand même obtenu un prix Nobel de médecine et biologie est aujourd'hui, critiqué le plus souvent de façon très malhonnête par certains "chercheurs" et une presse aux ordres. Combien de chercheurs de grande valeur sont ainsi écartés au profit de petits personnages aux poches profondes?

     Chers lecteurs naviguez sur internet, quand vous voyez le soir au 20 heures une "grande personnalité" médicale nous vanter une découverte "révolutionnaire" et cherchez ses attaches avec le pouvoir et l'industrie pharmaceutique. Bingo, le plus souvent vous apprendrez qu'il occupe une place de "conseiller" auprès d'un grand groupe et en même temps, il préside une société médicale ou membre de l'académie, et enfin, il est conseiller du pouvoir exécutif. C'est facile à comprendre: en temps que "grande personnalité" il s'auréole de la casquette de scientifique. Il fait la promotion de sa découverte auprès des décideurs grâce à sa casquette de conseiller. Et il perçoit de confortables dividendes grâce à sa casquette de modeste membre du "comité scientifique" de big-pharma. Bref c'est un homme aux trois casquettes. Je signale que cette pratique sordide a été dénoncée   après le scandale du "sang contaminé par le virus du SIDA" et qu'il a été déclaré la main sur le coeur,  que la leçon avait été tirée. Mais le médecin mis en cause dans cette affaire criminelle, a été rapidement ré intégré par l'ordre des médecins et continue une carrière comme "chercheurs de tètes " aux dernières nouvelles qui me sont parvenues.

     Je voudrais simplement terminer en signalant qu'existe sur internet des sites comme celui d'"AFIS" ou "Imposteurs", qui soutiennent cette pseudo science aux ordres de l'industrie et du capital. Ces personnages, le plus souvent manient mieux l'injure que la vérité, et se réclament de fait du positivisme C'est une conception philosophique d'un homme du XIXème siècle nommé Auguste Comte (1798-1857). Mais leur positivisme est - outre qu'il est au service des riches - totalement étriqué. Mais ces personnages représentent un vrai danger aujourd'hui. J'y reviendrais  pour dire qu'il faut mener la bagarre contre ces conceptions, en percevoir le fond philosophique qui se rapproche plus de BHL que des lumières, et de la soumission aux pouvoirs en place quelle que soit sa couleur.

     C'est un combat majeur.

 

Jacques-Lacaze.com

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 07:25

LES EMPIRES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

 

Article de Paul Craig Roberts, publié dans  le site michelcollon.info/Les-empires-d-hier-et-d-aujourd.html  - 25 avril 2012

Traduction par Résistance 71.

Il s'agit d'une interprétation brossée à très grandes lignes. D'autres explications existent, en particulier celles de Marx et de Lénine. Ce  court texte permet de comprendre quelques aspects  très importants.   J. L.

 

 

Les grands empires, comme Rome et l’empire britannique, étaient exploiteurs.

Ces empires réussirent parce que la valeur des ressources et des richesses tirée des territoires conquis excédait le coût de la conquête et de la gouvernance des terres conquises. La raison pour laquelle Rome n’a pas étendu plus avant son empire à l’Est en Allemagne n’a rien eu à voir avec les prouesses militaires des Germains mais tout à voir avec le calcul fait par Rome que le coût de la conquête excéderait la valeur des ressources exploitables.

L’empire romain s’est effondré parce que les Romains épuisèrent leurs ressources humaines et naturelles dans des guerres civiles, se déchirant entr’eux pour la conquête du pouvoir.

L’empire britannique a échoué parce que celui-ci s’est épuisé à combattre l’Allemagne dans deux guerres mondiales. Dans son livre “La règle des empires”, publié en 2010, Timoty H. Parsons remet en perspective le mythe de l’empire civilisateur avec la vérité de l’empire exploiteur. Il décrit le succès des Romains, du califat d’Umayyad, des Espagnols au Pérou, de Napoléon en Italie, des Britanniques en Inde et au Kenya, succès dû à l’extraction des ressources. Pour baisser le coût de gouverner le Kenya, les Britanniques ont développé une conscience tribale et inventé des coutumes tribales qui favorisaient la gouvernance britannique.

 

L'empire etatsunien.
Parsons n’examine pas l’empire américain, mais dans son introduction au livre, il se demande si l’empire américain est vraiment un empire dans la mesure où les Américains ne semblent pas tirer profit de l’exploitation faite. Après huit ans de guerre et une tentative d’occupation de l’Irak tout ce que Washington a reçu pour ses efforts ne sont que quelques milliers de milliards de dollars de dette supplémentaire et pas de pétrole irakien. Après 10 ans et une lutte ayant également coûté plusieurs milliers de milliards de dollars contre les Talibans en Afghanistan, Washington n’a rien à montrer si ce n’est de manière possible, quelques parts dans le commerce de la drogue qui est utilisé pour financer les opérations secrètes de la CIA.

Les guerres de l’Amérique sont très coûteuses. Bush et Obama ont doublé la dette nationale et le peuple américain n’en a tiré absolument aucun bénéfice. Aucune richesse, aucun pain et aucun jeu n’abondent pour les Américains des guerres de Washington. Alors pourquoi ? de quoi s’agit-il ?

La réponse est que l’empire de Washington exploite les ressources du peuple américain lui-même pour le pur bénéfice des intérêts personnels de quelques groupes qui régissent les Etats-Unis. Le complexe militaro-industriel, Wall Street, l’agro-business et le lobby d’Israël utilisent le gouvernement pour pomper les ressources des Américains tout à leur profit et soif de pouvoir. La constitution des Etats-Unis a été pompée pour les intérêts de l’état policier et les revenus des citoyens ont été redirigés dans les poches du 1%. Voilà comment fonctionne l’empire américain.

Le nouvel empire est différent. Il existe sans avoir à conquérir. La force militaire américaine n’a pas conquis l’Irak et a été obligée de quitter le pays par un gouvernement fantoche que Washington avait elle-même installé. Il n’y a pas de victoire en Afghanistan et après une décennie de guerre, l’armée américaine ne contrôle toujours pas le pays.

Dans le nouvel empire, le succès des guerres n’est plus important. L’exploitation se produit par le fait d’être en guerre. Des sommes énormes d’argent des contribuables ont été siphonnées dans les industries de l’armement et une énorme partie du pouvoir absorbée par la Sécurité de la Patrie (NdT : Roberts fait ici référence au DHS, Department of Homeland Security, la Stasi, Securitate du pays du goulag levant). L’empire américain ne fonctionne qu’en privant, volant les citoyens de leur richesse et de leur liberté.

Voilà pourquoi la guerre ne peut pas prendre fin, ou si l’une s’arrête, une autre doit commencer.

Rappelez-vous lorsqu’Obama est arrivé à la Maison Blanche et qu’on lui demanda ce qu’était la mission américaine en Afghanistan ? Il répondît alors qu’il ne savait pas en quoi elle consistait et qu’il fallait définir cette mission.

Obama n’a jamais défini cette mission. Il a renouvelé la guerre en Afghanistan sans jamais en établir le but. Obama ne peut pas dire aux Américains que le but de la guerre est de renforcer le pouvoir et les profits du complexe militaro-industriel aux dépends des citoyens américains.

Cette vérité ne veut pas dire que les objets de l’agression militaire américaine n’ont pas de prix. Un très grand nombre de musulmans ont été bombardés et assassinés, l’économie de leur pays et les infrastructures complètement détruites, mais pas afin de pomper leurs ressources.

Il est ironique de constater, que sous le nouvel empire, ses citoyens sont siphonnés de leur richesse et de leur liberté afin de détruire les vies des populations étrangères ciblées. Tout comme les musulmans bombardés et assassinés, les Américains sont les victimes de leur propre empire.

 

Article original en anglais : Empires Then and Now

Dr. Paul Craig Roberts économiste, il était l’assistant secrétaire au trésor de l’administration Reagan (secrétaire d’état aux finances chez nous), éditeur associé au Wall Street Journal, Senior Research Fellow de la Hoover Institution, Stanford University, il tînt la chaire William E. Simon Chair de Politique Economique, Center for Strategic and International Studies, Georgetown University.

Il est l’auteur et le co-auteur de neuf livres et a témoigné devant des commissions d’enquête du congrès américain en trente différentes occasions.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 15:00
L'évènement se passe en Belgique,
Les  28, 29 & 30 avril 2012  
à Sart-Bernard (Namur)  Rue les Quartiers, 5. 
Il est organisé par Muriel Dacq

 

 

 

La bande annonce de l'évènement: link- http://vimeo.com

 

Pour plus d'infos et réservation voir le site de Muriel en cliquant sur: link

 

PROGRAMME:

 

Samedi28 avril:

10h00 : Conférence Dr Jacques Lacaze

12h00 : Sandwichs bio

13h00 : Séance d'infos Initiative Citoyenne

13h30 : Conférence Alain de Halleux

16h00 : Conférence Michel Collon

18h30 : Repas bio

20h00 : Conférence Sylvie Simon & Claire Séverac

 

Dimanche 29 avril :

09h30 : Accueil

10h00 : Conférence Jean-Luc Guilmot & Mehran Tavakoli Keshe

12h00 : Séance d'infos Maryse Matagne & Richard Marsaud

12h30 : Repas bio

14h00 : Conférence Etienne Chouard

17h00 : Conférence Laurent Fendt

 

Lundi 30 avril :

09h30 : Accueil

10h00 : Conférence Serge Peereboom & Rudolf Koechli

12h00 : Repas bio

13h30 : Conférence Daniel Cauchy

15h30 : Conférence Claude et Lydia Bourguignon

19h00 : Clôture et verre de l'amitié.

 

 Toutes les conférences seront filmées et seront publiées sur le site de Muriel

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 19:14

melenchon02

 

Vous trouverez ci-dessous le texte que j'ai fait parvenir à mes amis syndicalistes et/ou militants pour un changement de société. Ma conviction profonde est que les élections ne réglerons rien, que l'intervention de l'immense majorité du  peuple de France, à l'exemple des grecs, des portugais, des espagnols, des anglais ... est nécessaire. Nous devons retrouvez la voie qui a conduit à la révolution de 1789: du changement de fond en comble!

Les problèmes de santé et de médecine sont étroitement liés à ce qui se passera dans les mois et les années qui viennent, tant il est vraie que la main mise  de la grande industrie sur la santé est intolérable. Cette grande industrie qui pour gagner toujours plus n'hésite pas à imposer de véritables poisons en lieu et place de traitements.

Mon souhait: qu'un débat s'ouvre.

Jacques Lacaze

 

Une pétition de soutien à la campagne de Mélenchon a été lancée par des syndicalistes du 62, il y a 3 mois. Depuis ces syndicalistes se mobilisent très fortement dans cette campagne. Sollicité, j’ai refusé de participer à  ces initiatives. J'ai expliqué pourquoi, et je n'y reviens pas.

Je voudrais poser quelques questions que soulève la campagne de Mélenchon et du Front de Gauche.

Première remarque, cette campagne électorale est d'un classicisme total. Mélenchon au nom du Front de Gauche la mène sur un programme précis. Ce programme est très superposable à celui de Mitterrand de 1981, sauf que ce dernier proposait – hypocritement – d’en finir avec le capitalisme et proposait le socialisme comme alternative. Mélenchon se garde bien de le faire. Il ne dit strictement rien sur la sortie de l'Europe et de l’euro. Il continue à parler de l'Europe sociale. Son remarquable succès est manifestement lié à son don de tribun, d’entraîneur de foules, à son charisme. Et déjà là: DANGER.

Mais ce n'est pas le plus important. Sa campagne personnalisée à outrance s'inscrit à 100% dans la tradition "démocratique" d’un état entièrement aux mains de la bande du Fouquets. Elle connaît certes une mobilisation très importante de militants syndicalistes en particulier, qui traduit un grand espoir et un ral bol du sarkozisme. Cette campagne  est menée dans le cadre de cette démocratie pourrie, où tous les coups sont permis (voir entre autres, l’exploitation par les droites de l'effroyable affaire de Montauban et Toulouse). Et personne ne peut exclure qu'un coup tordu ne soit en préparation!

Cette campagne, ne peut que renforcer cette démocratie représentative, qui a pour finalité quand les "politiques" sont élus de leur donner carte blanche pour négocier dans l'opacité la plus totale et … de trahir comme en 36, en 45, en 56, en 81 etc...

Voyons de plus près, Mélenchon et le Front de Gauche, se sont bien gardé d'appeler à la constitution de comités de base, dans les quartiers, les entreprises, les universités etc.  De fait seul le discours mélenchonien est à l’ordre du jour : il faut s’émerveiller d’entendre ce qu’on a envie d’entendre sans se poser la question du comment et de la suite.  En l’absence de comités populaires il n’est pas possible de nous exprimer, de peser directement dans la vie politique, dans la lutte de classes. « C’est mon programme : à prendre ou à laisser », voilà le vrai fond du discours.  Il ne se démarque ainsi, d’aucun des 10 candidats, d’extrême droite, de droite, de « gauche », d’extrême gauche !  Ils apportent tous la pâtée aux électeurs, pour qu’ils puissent glisser le précieux bulletin à l’abri des regards indiscrets !

Imaginons … si Mélenchon avait proposé avec lucidité et courage d'appeler à la constitution de tels comités, d'appeler au débat citoyen et à l’action, sur la base de nos luttes dans les entreprises, les quartiers, les écoles, les universités, partout et à la base, la campagne prenait une tout autre allure. Les luttes pour les salaires, les retraites, les conditions de travail, le maintien des emplois, le produire en France et donc le refus de délocaliser  les entreprises, les luttes contre les fermetures de classes, les luttes pour défendre les droits sociaux acquis, les luttes des sans papiers, bref, les innombrables luttes des travailleurs, qui font notre quotidien depuis des années, auraient pu s’exprimer avec force et s’épauler entre elles. Alors là oui, un formidable mouvement citoyen, populaire et démocratique aurait pu prendre son essor et laisser de côté la comédie électorale.

Les revendications de l’ensemble du peuple de France qui est le créateur des richesses, des travailleurs, des privés d’emploi, des enseignants, des petits commerçants, des artisans, des petits agriculteurs, des « classes moyennes » visées par le pouvoir actuel au service de l’infime minorité des très riches, pourraient devenir une immense force préfigurant les mobilisations citoyennes, les actions, les grèves, bref, les luttes indispensables pour changer les choses.

Un tel mouvement n’attend qu’une occasion pour se développer ! Comme en 36, les luttes pour les salaires, le pouvoir d’achat, le logement, les conditions de travail,  la mise en place de nouveaux droits pour les travailleurs en prenant appui sur ce que la gauche et la droite défont systématiquement depuis 45 ans : les droits acquis en 1945 !  Nos propositions pour la France que nous voulons pourront émerger !

J’ai, par exemple, en ce qui me concerne beaucoup de choses à dire sur la santé. En premier lieu que changer les choses dans ce domaine, ce n’est pas réclamer toujours plus de moyens, toujours plus d’hôpitaux, toujours plus de médecins, d’infirmières etc, même si cette revendication est nécessaire. Changer les choses en matière de santé, c’est lutter contre le pouvoir de l’industrie pharmaceutique, l’empêcher de diriger la politique de santé, avec comme seul critère la rentabilité et son corollaire, les catastrophes sanitaires. Il faut s’orienter vers une politique de prévention, de vraie santé publique; ce qui nécessitera de former différemment les travailleurs de la santé, de diversifier les métiers et d’augmenter leur nombre.

Nous savons où est l’argent extorqué aux travailleurs: dans les poches du patronat ! Ces riches actionnaires qui exigent une rentabilité de leurs actions et autres stocks options de 15 à 20%, et quand ça concerne des millions d’euros, le résultat est vertigineux !

Mais voila, Mélenchon et les partis du Front de Gauche, n'ont pas choisi cette voie. Je peux vous assurer, cher(e)s, chers camarades, qui si tel avait été le cas, je me serais porté aux avant postes de la mobilisation. Je suis sûr que la masse des syndicalistes, des militants, des travailleurs mobilisés durant l'automne 2010 se seraient eux aussi mobilisés avec un enthousiasme renouvelé à la porte des boites, dans la rue.

Mais rien n’est perdu ! Prenons au mot Jean Luc Mélenchon et le Front de Gauche oeuvrons pour un été et un automne chaud, très chaud.

Le candidat du front de Gauche propose  de réunir une assemblée constituante, et bien commençons tout de suite en lançant des comités de base pour discuter de la constitution, du pouvoir, de la démocratie politique, judiciaire, économique, dans les entreprises que nous voulons, à partir de nos luttes, de nos revendications

Contre la mort programmée par ces riches qui dirigent encore nos destinées (Grèce, Portugal, Espagne …. et bientôt France) décrétons selon la belle formule de Maurice Clavel « L’insurrection de la vie ».

Je voudrais, ajouter une toute petite remarque : Mitterrand, pour contrer la droite et se maintenir au pouvoir, après avoir trahi les espoirs qu’avait fait naître la victoire de la gauche en 81, a favorisé l’émergence du parti du sinistre Le Pen. Les médias ont très largement contribué au succès d’Arlette la candidate de LO qui était devenue la coqueluche des émissions radio télé et l’exutoire pour les mécontents. Puis ce fut le tour du « facteur » Besancenot. LO et NPA sont aujourd’hui tombés bien bas. Il est clair que les médias, toujours au service du pouvoir, favorisent la candidature de Mélanchon. Sachons déjouer le piège en changeant de terrain ! Du terrain électoral imposons que l’action se place sur notre terrain, celui des luttes de classes contre le patronat et la classe politique de droite et de gauche à sa solde.

Jacques Lacaze. 2 avril 2012.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 17:56

ON MENT SUR LES GRECS

AUJOURD'HUI,

ON MENTIRA SUR VOUS

DEMAIN ......

 

Par le journaliste indépendant - non lié ni aux pouvoirs ni aux puissances d'argent - Michel Collon - 8 mars 2012

Voir son site inverstig'action

 

 

Les médias nous mentent sur les Grecs. Comment ? En recopiant sans aucune analyse critique ce cliché de Merkel et Sarkozy :

« Les Grecs ont vécu au-dessus de leurs moyens ».

Double manipulation:

1. « Les » Grecs, ça n’existe pas.

2. Les donneurs de leçons sont en réalité les coupables.

 

Manipulation n° 1. Parler des Grecs en général comme si c’était une seule catégorie, une seule classe. En cachant les faits suivants :

1. Les armateurs grecs, multimilliardaires contrôlant 16% de la flotte mondiale, ne paient jamais aucun impôt et l’U.E. n’y touche pas.

2. L’Eglise orthodoxe, principale propriétaire de terres et de richesses touristiques du pays, a également échappé aux impôts. L’U.E. n’en dit rien.

3. Selon le commissaire UE Bolkestein, « une grande partie de la population grecque est paresseuse ». De même, selon Merkel, les Grecs prendraient trop de vacances et partiraient trop tôt à la pension (déclaré à Meschede, le 17 mai 2011). Ouh, la menteuse !

- Les Grecs ont sept jours de vacances de moins que les Allemands.

- ils arrêtent de travailler en moyenne à 61,9 ans, soit un mois plus tard qu’en Allemagne. Conclusion : « Les Grecs » se divisent en deux "catégories" très inégales.

Les Grecs comme vous et moi. L’UE veut leur imposer des salaires de 650 - 800 euros par mois, des pensions de 450 € et des hausses de taxes.

Tout profit pour l’autre sorte de Grecs, les 1%, qui gagneront encore plus de milliards, et les planqueront à Londres, à Berlin ou dans les paradis fiscaux (Suisse etc ).

 

Manipulation  n° 2. Merkel et Sarko se présentent en généreux humanitaires soucieux de sauver les Grecs. C’est le coup du pompier pyromane.

- Qui a, en été 2009, au plus fort de la crise, forcé le gouvernement grec à débourser 2,5 milliards € pour six frégates françaises ? Sarkozy.

- Qui leur a fourgué six sous-marins pour 5 milliards € ? Merkel.

- Ajoutez 400 millions pour quinze hélicoptères de combat du franco-allemand EADS, et vous arrivez à 7,9 milliards € gaspillés !

Alors que la Grèce occupe déjà la cinquième place au palmarès mondial des plus grands acheteurs d’armes conventionnelles. Merci l’Otan !

On parle de la « corruption grecque ». Fort bien. Que va faire l’UE contre Siemens qui a distribué des pots-de-vin à tour de bras pour acquérir une position de monopole aux Jeux olympiques d’Athènes de 2004 ?

Autre silence complice. Qui a truqué les comptes de la Grèce pendant dix ans afin qu’elle puisse entrer dans l’euro ? Les banquiers de Goldman Sachs. Qui vient-on de placer à la tête de la Banque Centrale Européenne ? Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs durant ces manipulations comptables !

 

Comme dans tout grand conflit, la question clé est : à qui profite le crime ?

Le « plan de sauvetage » de la Grèce vise en réalité des objectifs cachés

1. Les Grecs d’en bas se serreront la ceinture pour rembourser aux banques franco-allemandes une dette qui n’a profité qu’aux Grecs d’en haut.

2. On va privatiser au maximum pour obliger la Grèce à céder les morceaux intéressants de son économie : eau, gaz, télécoms, port, aéroports, Loterie nationale, armements…

3. Nous contribuables des différents pays européens, allons payer « un plan de sauvetage » afin que les banquiers ne perdent pas un sou sur leurs prêts frauduleux et malhonnêtes.

 

En quoi ça vous concerne ? C’est très simple. Si on réussit (mais il y a là-bas une fameuse résistance), si on réussit à faire travailler les Grecs pour des cacahuètes, on viendra vous dire : « Tu veux garder un boulot, ? Il va falloir être compétitif face aux Grecs ! » Pigé ?

 

Voilà ce que j’ai appris – et d’autres choses encore – en découvrant cette semaine l’excellent « Comment osent-ils ? », de Peter Mertens. Sous-titre : La crise, l’euro et le grand hold-up. Ce livre est depuis plusieurs semaines numéro un des ventes en Flandre, et voici que sort la traduction française. Investig’Action publie en exclusivité le chapitre Grèce d’où j’ai tiré ces infos surprenantes. Les autres chapitres analysent le pseudo « miracle allemand », le programme de Sarkozy, le retour du nationalisme, les problèmes de la Belgique et la nécessité de développer les débats de société. Un livre passionnant, que je trouve indispensable pour quiconque va subir la crise… L’économie, ça n’est pas compliqué en fait, et c’est trop important pour la laisser aux mains des soi-disant « spécialistes » qui ont fait faillite.

 

 

 

 

 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 16:27

Bourdieu PierrePOUR UN SAVOIR ENGAGE

 

Il y a dix ans disparaissait le sociologue Pierre Bourdieu. Pour Pierre Bourdieu, la sociologie était un sport de combat! Il s'est consacré à un travail de décryptage des réalités sociales. Il est sans doute le dernier grand intellectuel engagé au coté des travailleurs. Parmi ses nombreux ouvrages retenons "La misère du monde", qui l'a fait connaître auprès d'un public populaire.

Des textes inédits sont publiés, dont cette intervention lors d'une rencontre en Grèce, à Athènes. Voici la présentation de ce texte:

 

Depuis les grèves de novembre et décembre 1995 en France, les interventions de Pierre Bourdieu ont été l’objet de critiques, souvent violentes, notamment de la part des journalistes et des intellectuels médiatiques dont il avait analysé le rôle social. Ce qui semble les avoir choqués avant tout, c’est qu’un « savant » intervienne aussi activement dans le domaine « politique ». L’implication du sociologue dans l’espace public remonte néanmoins au début des années 1960, à propos de la guerre d’Algérie.

    Désireux de « penser la politique sans penser politiquement », Pierre Bourdieu a cherché à démontrer que, loin de s’opposer, les sciences sociales et le militantisme peuvent constituer les deux faces d’un même travail, qu’analyser et critiquer la réalité sociale permettent de contribuer à sa transformation. Ce texte a été lu par son auteur lors d’une rencontre à Athènes, en mai 2001, avec des chercheurs et des syndicalistes sur des thèmes tels que l’Europe, la culture et le journalisme et figurera dans un livre à paraître au printemps, "Interventions (1961-2001). Sciences sociales et action politique" (Agone, Marseille).

 

Pour accéder au texte, cliquez sur:  Pour un savoir engagé

 

Mais en voici un extrait, qui me semble d'une très grande actualité:

 

... "Un mouvement social européen n’a, selon moi, de chance d’être efficace, que s’il réunit trois composantes : syndicats, mouvement social et chercheurs - à condition, évidemment, de les intégrer, pas seulement de les juxtaposer. Je disais hier aux syndicalistes qu’il y a entre les mouvements sociaux et les syndicats dans tous les pays d’Europe une différence profonde concernant à la fois les contenus et les moyens d’action. Les mouvements sociaux ont fait exister des objectifs politiques que les syndicats et les partis avaient abandonnés, ou oubliés, ou refoulés. D’autre part, les mouvements sociaux ont apporté des méthodes d’action que les syndicats ont peu à peu, encore une fois, oubliées, ignorées ou refoulées. Et en particulier des méthodes d’action personnelle : les actions des mouvements sociaux recourent à l’efficacité symbolique, une efficacité symbolique qui dépend, pour une part, de l’engagement personnel de ceux qui manifestent ; un engagement personnel qui est aussi un engagement corporel...."


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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 08:35

 

Artois blason

Jean d'Artois

le retour?

Ci-contre, le nouveau blason de la région minière?

 

 

 

 

 

 

On peut se poser la question, après les discours prononcés le 11 janvier par Monsieur Jean Pierre Kucheida, Maire de Liévin et Monsieur Daniel Percheron Président du Conseil Régonal Nord-Pas-de-Calais.

 

      Monsieur Kucheida, l'actuel Président de la communauté d'agglomérations de Lens-Liévin  a connu une célébrité nationale en décembre dernier, célébrité liée à des soupçons sur des malversations liées à  la double casquette de l'élu liévinois : en effet il est le principal dirigeant de deux sociétés immobilières, la SOGINORPA qui gère le patrimoine de maisons de mineurs (62000) issu des houillères et celle d'ADEVIA, société immobilière d'importance nationle. Par ailleurs il est président très actif de l'Association des communes minières. Il ne cache pas depuis déja plusieurs années  sa volonté d'agir pour la création d'une métropole  centrée sur Lens et s'étendant de Douai à l'ouest du bassin minier en englobant l'Arrageois, et qui aurait Lens pour capitale. Cette métropole serait donc concurrente de la métropole lilloise.

 

     Ses principaux atouts serait le Louvre Lens, l'équipe du racing club de Lens, actuellement en assez mauvaise posture et le stade couvert régional situé à Liévin. Ceci alors que la désindustrialistion de la région n'a cessé de progresser depuis la fermeture des mines. La plupart des usines importantes ou moyennes ont disparu. Par contre le secteur tertiaire s'est largement développé. Mais à quoi peut servir d'avoir de multiples grandes surface de toute sorte, des concessions automobiles, etc s'il n'y a pas de production? La production industrielle est le moyen principal pour amener dans un territoire richesses et ressources.

 

      Faire du Louvre Lens le principal facteur économique est plus que discutable et penser que transformer le patrimoine minier en moyen d'attraction touristique génératrice de ressources pour la région relève d'une grand naïveté, même s'il est reconnu comme patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO.

 

      C'est durant l'activité des mines qu'il fallait oeuvrer pour cette classe ouvrière qui a joué un rôle si important dans notre pays. Il fallait se battre avec elle, la soutenir pour la sécurité, pour la préventiion contre la silicose et les accidents du travail. Car ce n'est pas la mine qui tue, mais l'exploitation capitaliste de la classe ouvrière, ceci comme partout, dans toutes les industries. Ils sont restés bien seuls, les mineurs pour défendre leurs droits. Et non seulement, ils n'ont pas eu, quand il le fallait, le soutien que leurs luttes méritaient, mais la corporation miniére en 48, alors qu'elle se mobilisait pour défendre le statut du mineur élaboré par les syndicats et mis en place par les ministres communistes du gouvernement du général de Gaulle, a connu une répression épouvantable, sans doute une des pires depuis la Commune de Paris, par les forces armées envoyées dans les corons pour réprimer les mineurs et  l'ensemble de cette population héroïque qui a joué un rôle décisif dans la Libération de la France et sa reconstruction. Et cette répression suite aux décrets scélérats du ministre socialiste Robert Lacoste, a été menée sous les ordres d'un  autre ministre socialiste : le sinistre Jules Moch. 65 ans après, justice n'a toujours pas été rendue aux mineurs.

 

       L' hommage rendu au peuple des mines, aux mineurs est plus que largement mérité. Mais il vient un peu tard.

 

      Pour revenir au  discours de Monsieur Percheron du 11 janvier, nous entrons dans une forme de surréalisme. Il a appelé de ses voeux la  création d'une Métropole de l'Artois en faisant référence aux mannes de Jean d'Artois, dit Jean Sans Peur. Comme Monsieur Kucheida, il a revendiqué pour Lens d'être la capitale de cette future nouvelle Métropole-Province d'Artois. En oubliant peut être que la capitale historique de l'Artois fut Arras et que ses dimensions dépassaient le bassin minier même étendu  étendu à l'Arrageois.

 

     Mais surtout, il a indiqué avec beaucoup de fougue qu'une telle nouvelle Métropole d'Artois deviendrait une Métropole verte, clôturant l'épisode "noir" de l'exploitation minière. Le PS garde bien le cap, celui de dissoudre le passé minier dans un "renouveau" basé sur le tourisme dans un pays vert sans industrie.

 

      Mon point de vue est clair : c'est une utopie totale. Seule une grande politqiue  régionale et nationale de réindustrialisation, étroitement liée à un contrôle strict par les travailleurs, mais aussi à la nationalisation des secteurs ayant bénéficié d'argent public et mettant la clé sous la porte pour aller gagner du fric ailleurs, est la solution. Bref, une telle politqiue, sous contrôle non seulement des élus, mais aussi de la population de notre Région, est nécessaire.

 

        Saurons- nous l'imposer?

Jacques Lacaze

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