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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 08:26

Antibiotiques.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA LUTTE CONTRE LES INFECTIONS BACTERIENNES, POSE UN VRAI ET GRAVE PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE

 

L'agence française de sécurité sanitaire vient de lancer un cri d'alarme:

BILAN DE 10 ANNEES DE CONSOMMATION D'ANTIBIOTIQUES (1999-2009)

Voir le site: www.afssaps.fr  et le communiqué de l'Afssaps:  ConsommationAntibiotiques-1 ConsommationAntibiotiques-1

- la consommation d'antibiotiques n'a que très peu baissé,

- peu de molécules innovantes, le nombre de substances actives diminue régulièremment

- apparition de bactéries multirésistance aux antibiotiques.

J'ajouterai que la recherche en antibiothérapie a été démantelée. la remettre en route prendrait plsuieurs années.

 

D'AUTRES SOLUTIONS EXISTENT

ET DOIVENT ETRE PRISES EN COMPTE.

 

- L'utilisation des huiles essentielles,et des médicaments phytothérapiques,

- Les traitements de terrain visant à prévenir les infections

- La phagothérapie: utilisation de virus, les bactériophages (virus qui détruisent les bactéries). Technique au point qui a été très largement utilisée en URSS et continue à l'être. Voir le livre: "Des virus pour combattre des infections" du Docteur Alain Dublanchet. Voir aussi le site Wikipedia: link

Il y en a beaucoup d'autres. Et bien entendu, il faut relancer la recherche sur les antibiotiques.

 

REMARQUES IMPORTANTES.


1) il faut distinguer les infections saisonnières, chez l'enfant en particulier, souvent dues à un virus qui ne doivent que très rarement impliquer un recours aux antibiotiques, des infections chroniques souvent très graves (par exemple le rhumatisme cardiaque) pour lesquelles l'antibiothérapie peut se révéler indispensable et PROLONGEE.

2) Il faut donc, une vraie politqiue de santé publique dans ce domaine, qui ne peut pas être simplement du ressort du bon vouloir de l'industrie pharmaceutique. Pour cette industrie, un nouveau médicament, doit rapporter au minimum un milliard de dollars, je dis bien un milliard de dollars. C'est à un organisme d'état de prendre les choses en main: c'est incontournable. Je rappelle, quà la libération avait été créées des pharmacies centrales dans les hôpitaux publics, qui employaient  des pharmaciens de recherche et qui étaient habilitées à créer des médicaments. Les solutions existent.

 

C'EST UN COMBAT TRES IMPORTANT. NOUS SOMMES DANS LA CATASTROPHE !


Il ya 15 ans, je faisais partie de ceux qui dénoncaient cette poltique irresponsable en matière d'antibiothérapie et j'arrêtais ces traitements aux enfants qui venaient me voir pour donner phytothérapie et homéopathie, avec de très bons résultats.

Docteur Jacques Lacaze

jacques.lacaze@gmail.com

jacques-lacaze.com

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commentaires

M
<br /> <br /> Oui, un phage lyse telle bactérie. Mais il le fait en utilisant le génome de l'hôte pour sa propre réplication puisqu'un virus est incapable de se reproduire seul, et dans certain cas, il peut<br /> intégrer un gène de cette bactérie, acquérir lui même un autre virulence ou infectée une autre bactérie receveuse qui ne sera pas détruite et intègrera donc une partie du génome viral et/ou le<br /> gène bactérien pouvant créer ainsi "une chimère" avec un potentiel de virulence différent.<br /> <br /> <br /> D'autre part il ya l'exception qui confirme la règle, de tant en tant un virus va intégrer un génome cellulaire, on sait qu'au cours de l'évolution des modifications de génome bactérien ou<br /> mammifère(schizophrénie chez l'homme, relèverait d'une transmission d'un génome modifié par un virus dans des temps préhistoriques) ont eu lieu par intégration de gènes d'origine viraux.<br /> <br /> <br /> Pour moi, jouer avec les virus, c'est jouer à l'apprenti sorcier. Une chose est sûre il ya des inter-actions virus-bactérie  ou virus-virus lors de co-infection, mais on est loin à mon avis<br /> de maîtriser ces processus.<br /> <br /> <br /> La vraie solution c'est renforcer l'immunité naturelle, allaitement maternel de longue durée, lutte contre la pollution à laquelle il faut ajouter le danger radioactif, hygiène de vie, isolement<br /> des malades ect... Presque toutes les grandes pandémies sont liés à une population fragilisée par des conditions de travail, sous alimentation, pollution ect...Et à titre individuel l'aide par<br /> des médecines "douces".<br /> <br /> <br /> lire à ce sujet  http://www.mariejeannejourdan.com/pages/la_tuberculose_une_menace_qui_reste_redoutable--1630429.html<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> article très intéressant. Cependant, je reste méfiante:<br /> <br /> <br /> Un phage ne peut pas intégrer le génome d'une bactérie, dites vous. Mais il existe des phages transducteur qui peuvent, après infection d'une bactérie hôte et reproduction, intégrer une partie du<br /> génome bactérien puis infectée une cellule receveuse qui intègrera cette partie du génome de l'autre bavtérie qui alors acquiert d'autres propriétés. Les réactions face à une attaque virale sont<br /> individuelles, l'incorporation d'un gène virale ou transmis par un virus est imprévisible. Ce processus est peut être lié à l'évolution des espèces. Je ne retrouve plus l'article où il était<br /> question que le bacille de la peste serait une bactérie qui serait devenue pathogène par intégration d'un génome viral, idem pour eschérichia coli dont les gènes virulents seraient ceux de<br /> bactériophages si je me souviens bien. Qu'en pensez vous?<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Je ne comprends pas très bien. Je ne trouve pas ou est mentionné qu'une phage ne peut pas intégrer le génome d'une autre bactérie. Beaucoup de  virus le font et sont utilisés pour cela dans<br /> les techniques classsiques.<br /> <br /> <br /> A ma connaissance, le travail sur l'utilisation des bactériophages pour lutter contre les infections bactériennes repose sur la sélection du bactériophages (ou phages) actif contre telle ou telle<br /> infection. Donc rien à voir avec l'intégration d'un génome viral dans une bactérie comme celui de la peste. Les travaux sur les bactéripphages sont très documentés. Il ne faut pas confondre les<br /> deux domaines.<br /> <br /> <br /> Un bactériphage donné  lyse telle bactérie. Il est donc clair qu'il ne peut pas se combiner avec le génome de cette bactérie qu'il détruit. Ce qui n'est pas le cas d'autres bactéries<br /> pathogènes bien entendu. Le bactériophage est "pathogène" pour les bactéries.<br /> <br /> <br /> Cette notion, et le fait que ces virus prolifèrent dans les milieux souillés sont très intéressant philosophiquement si j'ose dire. S'ils n'existaient pas, nous seriosn envahis et tous tués par<br /> les bactéries: penser aux eaux du Gange !!! Les bactériophages apparaissent après les pollution humaines et animales pour néttoyer. C'est d'ailleurs à partir de ce type de milieux qu'ils sont<br /> sélectionnés.<br /> <br /> <br /> Au début de l'humanité, les antibiotique n'exsitaient pas et pourtant, l'humanité a survécu aux infections. Il faudrait d'ailleurs voir où se developpaient les épidémies: peste, choléra au moyen<br /> âge, etc etc . IL y a là un intéressant problème à examiner.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Bonjour Jacques, c'est souvent les MG qui sont accusés de prescriptions anarchiques, pourtant j'ai des souvenirs (assez récents, j'ai 45 ans) de protocoles systématiques hospitaliers délirants,<br /> notamment dans les maternités, ou une simple "odeur douteuse" en suites de couche faisait avaler de l'augmentin à mamans (et bébés...) systématiquement. Les services de chir se "couvraient" aussi<br /> quasi systématiquement, rarement avec un lance pierre, le plus souvent au canon de 75...pour tuer des mouches, dont les asticots bouffent les cadavres qui résultent de ces stratégies, sur-induites<br /> par les labos qui arpentaient sans relâche les couloirs des hôpitaux et du CHRU. Les MG d'accord, mais pas que... C'est dit.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Je vais publier sur mon blog cet article très intéressant et bon courage pour le combat que tu mènes pour une médecine au service du peuple.<br /> <br /> <br /> <br />
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