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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 10:14

Hollande

 

 

 

 

 

Hollande a peur

de ses armées

 

 

 

 

 

 

L'extrême gravité du propos de Thierry Meyssan paru dans le site Réseau Voltaire le 27 janvier 2013 http://www.voltairenet.org/article177263.html me conduit à  publier l'article dans son intégralité. Je conseille vivement de s'informer à cette source avec bien entendu les m^émes yeux critiques que pour les informations de nos médias.

C'est de l'avenir de notre pays et de nos enfants qu'il est question en définitive. 

Gardez ces propos en tète pour comprendre la suite des évènements.

Thierry Meysan est un intellectuel français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Professeur de Relations internationales au Centre d’études stratégiques de Damas. Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007). A la source d'informations que la presse française ne donne pas, il offre une autre vision de la situation dans le monde et en particulier sur les zones de conflits. Il est très contesté et accusé d'être un propagateur de la "théorie du complot". Ses informations selon ce que j'ai pu voir sont en général vérifiées. 

Jacques Lacaze

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     Nicolas Sarkozy et François Hollande utilisent les armées françaises pour satisfaire des intérêts privés ou étrangers. Ils ont envoyé des hommes à la mort pour voler le cacao de Côte d’Ivoire, les réserves d’or de Libye, le gaz de Syrie, et l’uranium du Mali. La confiance est brisée entre le chef des armées et des soldats qui se sont engagés pour défendre la patrie.

    Les aventures militaires de Nicolas Sarkozy et François Hollande en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Libye, en Syrie et maintenant au Mali sont très vivement discutées au sein des armées françaises. Et l’opposition qu’elles rencontrent est arrivée à un point critique. Quelques exemples :

      En 2008, alors que Nicolas Sarkozy venait de modifier la mission des soldats français en Afghanistan pour en faire des supplétifs des forces d’occupation états-uniennes, le chef d’état-major de l’Armée de terre, le général Bruno Cuche, refusa d’y envoyer des chars Leclerc. La crise fut si profonde, que le président Sarkozy profita du premier faits divers pour contraindre le général Cuche à démissionner.

        En 2011, c’était au tour de l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la Marine, d’exprimer publiquement ses doutes sur l’opération en Libye qui, selon lui, éloignait les Forces françaises de leur mission principale de défense de la Patrie.

         En 2012, le général Jean Fleury, ancien chef d’état-major de l’Armée de l’air fut encore plus explicite pour affirmer que la France n’a ni la vocation, ni les moyens d’attaquer la Syrie.

       Au cours des cinq dernières années, la conviction s’est installée parmi la plupart des officiers supérieurs —souvent des catholiques très pratiquants— que la puissance des armées françaises a été détournée par les présidents Sarkozy et Hollande au service d’intérêts privés ou étrangers, états-uniens et israéliens.

       Ce que confirme l’organisation même des récentes opérations extérieures. Depuis 2010, la plupart d’entre elles ont échappé au commandement du chef d’état-major des armées, l’amiral Édouard Guillaud, pour échoir au commandement du général Benoît Puga, depuis l’Élysée.

      Ce parachutiste, spécialiste des Opérations spéciales et du Renseignement, incarne à la fois la dépendance à Israël et le renouveau du colonialisme. C’est lui qui supervisa, en Égypte, la construction du Mur d’acier qui termine de clôturer la Bande de Gaza et l’a transformée en un ghetto géant.

      On sait que Nicolas Sarkozy n’aimait pas le contact des militaires. François Hollande, quant à lui, les fuit. Ainsi, lorsqu’il s’est rendu au Liban pour enjoindre le président Michel Sleimane de soutenir la guerre secrète en Syrie, le 4 novembre dernier, il n’a pas jugé bon d’aller saluer le contingent français de la FINUL. Cet outrage n’est pas à mettre sur le compte du dédain, mais de la crainte du contact avec la troupe.

      La crise de confiance a atteint un point tel que le service de sécurité de l’Élysée craint que des militaires n’attentent à la vie du président de la République. Ainsi, le 9 janvier, lors de la présentation des vœux présidentiels aux Armées, sur la base du 12e régiment de cuirassiers d’Orléans, l’Élysée a exigé la neutralisation des armes. Les percuteurs des fusils d’assaut et des mitrailleuses ont été retirés, ainsi que les platines des pistolets. Les munitions ont été confisquées et stockées dans des sacs plombés. Une telle mesure n’avait pas été prise depuis la crise algérienne, il y a une soixantaine d’années.

      Lorsque François Hollande déclarait : « La communauté militaire est une famille, avec les actifs et les réserves (…) j’en connais la stabilité, la solidarité et j’apprécie aussi le sens de la discipline, de la cohésion et même de la discrétion », le comportement de son service de sécurité démentait ses propos. Le président a peur de ses armées. Il se défie de ses soldats, car il sait ne pas pouvoir justifier des missions qu’il leur assigne.

    Cette crise ne manquera pas de se développer si le président de la République poursuit dans sa volonté d’étendre les opérations secrètes à l’Algérie. Or, depuis la suspension de la conscription obligatoire et la professionnalisation des armées, de nombreuses recrues sont issues de familles musulmanes originaires d’Algérie. Elles ne manqueront pas de réagir avec émotion à une recolonisation rampante de la patrie de leurs parents.

 

 

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commentaires

Z
<br /> Qui sème le vent, récolte la tempête !<br /> <br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=VYIPJz00ml4&feature=player_embedded<br />
Répondre
J
<br /> <br /> Je pense nécessaire de visualiser cette vidéo du Réseau Voltaire. Elle permet de voir une partie des conséquences de ce qu'a déclanché la guerre contre la Libye en particulier et la politique des<br /> gournants occidentaux en général. La violation du principe du droit des peuples   à une libre autodétermination, principe violé depuis que le french doctor Kouchner a introduit le droit<br /> d'ingérence nous conduit à toujours le pire puis le pire du pire et ce sans fin. <br /> <br /> <br /> Il est nécessaire que cette politique criminelle de "l'occident", "de la communauté internationale" cesse et qu'un juste politique de respect du droit des peuples à l'autodétermination a profiter<br /> de ses propres richesses, au développement à la culture soit respecté. Les vrais responsables qui manipulent les groupes extrémistes un jour les aidant par l'argent les armes la drogue .... un<br /> autre jour en les combattant ou faisant semblant de les combattre, doir cesser. <br /> <br /> <br /> Il faut voir le document qu'est cette vidéo pour réfléchir à l'impasse dramatique et très dangereuse dans laquelle on nous engage.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Bonjour,<br /> Je ne vis pas en France et je ne vote pas en France mais je suis la politique française "en voisine". Personnellement, je suis de plus en plus étonnée de voir que mes contemporains, malgré toutes<br /> les déconvenues que leur a infligées l'histoire, espèrent encore que les élections vont changer les choses.<br /> Voilà une belle illustration de la non-pertinence de cet espoir : en changeant l'homme, vous avez cru changer la politique et vous êtes en train de réaliser qu'il n'en est rien.<br /> A notre époque, il nous faut admettre que les partis ne sont que des vitrines d'une même réalité : le pouvoir de l'économie néo-libérale.<br /> <br /> <br /> Pour changer les choses, il va falloir bien plus qu'un vote : une révolution !<br />
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L
<br /> Hélas,  vous êtes de gauche, mais je vous trouve intéressant ! alors que kje serais selon vos critères, d'extrême-droite, mais bon !<br />
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J
<br /> <br /> Je n'ai pas de critère autre que essayer de cerner au mieux la vérité et la justice. Je pense que les grandes césures historique gauche, droite etc  sont obsolètes.<br /> <br /> <br /> <br />